UNE AUTRE DES BELLES HISTOIRES DE STEPHEN HARPER
- LA CRÊTE DE VIMY -
(The musical)
Stephen - Il était une fois, chers petits Canadiens et chères petites Canadiennes, un petit village du nord de la France qui s’appelait Vimy. Ce trou à

Sophie (8 ans, levant la main.) - Mais, monsieur le Premier Ministre, il n’y avait pas de soldates dans ce temps-là?
Stephen - Non, Sophie. À l’époque, les femmes restaient à la maison pour prendre soin des petits enfants comme toi, pendant que papa était parti faire la guerre contre les terribles allemands et les méchants italiens.
Helena, (8 ans 1/2) - My grand-mother said to me que dans ce temps-là, she worked hard dans les shops pour making bombes…
Stephen - C’est qu’elle se trompe ma petite Helena. Les mamans canadiennes attendaient patiemment le retour de leurs maris en priant chaque matin, et chaque soir, pour la victoire de la Grande-Bretagne et du Canada contre les ennemis. Il ne faut pas croire tout ce qu’on te raconte sur le passé de notre beau pays. - Je continue. - Alors, nos valeureux soldats décidèrent, à partir du 9 avril 1917…
Sophie - Wow! Ça fait longtemps, ça, monsieur Harper.
Stephen - Ca va bientôt faire 100 ans, et mon gouvernement entend bien célébrer en grandes pompes la victoire de Vimy. Vous avez vu tout ce qu’on a fait pour célébrer le deuxième centenaire de la guerre de 1812?

Stephen - Tais-toi, petit polisson. C’est dire combien vous allez manger de beaux cornets de crème glacée Tim Horton’s et jouez dans les trous d’obus que l’armée canadienne fera sauter expressément pour vous amuser.
Les enfants : - Ooooh!
Stephen - Eh puis, vous pourrez vous instruire dans les tranchées, qui étaient de biens vilains trous creusés dans la terre et qui se remplissaient de rats, de boues et toutes sortes de méchantes vermines. Surtout dans les tranchées allemandes où il n'y avait ni chauffage central, ni air climatisé. Dans les tranchées canadiennes, nos vaillants soldats priaient le bon Dieu, la vierge Marie, (Se ravisant) non pas elle, mais beaucoup beaucoup le bon Dieu. Il y avait aussi l’excellent premier ministre du Canada, Robert Borden, monsieur cent dollars…
Sophie - Pourquoi était-il excellent?

Stephen - Parce qu’il était anglophone, conservateur et a entraîné le Canada dans une guerre juste et démocratique.
Samantha (9 ans) - J’ai entendu dire qu’il était parent avec Lizzie Borden, celle qui, aux États, a tué ses parents avec une grosse hache.
Stephen (riant) - C’est des rumeurs, tout ça, ma petite. M. Borden était Canadien. Il n’était pas Américain. Mon Dieu, mais quelles histoires avez-vous appris à l’école, petits chenapans? Rien que du négatif! Il est temps que mon gouvernement rectifie tout ça. - Continuons. C’était le lundi de Pâques 1917. L’attaque était menée par les quatre divisions du Corps canadien, c’est-à-dire plus de 70 000 hommes.
Les enfants - Ooooh!

Jean-Baptiste - Mon papa dit que le lundi de Pâques 1918, des soldats canadiens-anglais ont tiré à la mitrailleuse dans les rues de Québec et ont tué quatre personnes, parce qu’on ne voulait pas de la conscription.
Les enfants - Oooonnn!
Stephen - Car cet hiver-là, il faut le dire les enfants, avait été le plus froid depuis vingt ans. Le Corps canadien se trouvait devant la crête de Vimy, longue colline en forme de baleine qui domine la plaine de Douai.
Jean-Baptiste - Des baleines, mon père dit qu’on en verra plus bientôt dans le golfe Saint-Laurent, à cause du réchauffement climatique.

Mustapha (9 ans) - Racontez-nous la bataille, monsieur le Premier Ministre.
Stephen (en confidence) - La crête de Vimy n’était pas seulement une contrariété, pas plus qu’une simple possibilité, pour les méchants Allemands, de voir bien au-delà des lignes alliées; c’était l’objectif du Corps. Le commandant, lord Byng

Jean-Baptiste (narguant) - Dumbbells! Dumbbells! Ça c’est de la ruse, de l’attaque en sournois. Byng! Byng! Byng!
Stephen (furibond) - Tais-toi, petite graine de bandit, où je t’expédie en prison. Non, c'était de la haute stratégie doublée d'une fine tactique.
Mustapha - Mon oncle Ahmed dit que c’est comme ça qu’il faudrait s’y prendre… En creusant des tunnels sous le parlement… et le faire sauter!
Stephen - Vous voyez les enfants, comment l’histoire peut nous apprendre à faire de grandes et jolies choses! Je continue! Le jour de Pâques, à la première heure, les quatre divisions d’infanterie canadiennes, après plusieurs jours de bombardements par l’artillerie, montaient en ligne

Tous les enfants - Si. Si.
Stephen - Et c’est comme ça que la bataille de la crête de Vimy a souder en un seul peuple, une seule vraie nation, la nation canadienne, des pêcheurs de l’île de Vancouver à ceux du Cap Breton; des caissiers de banque de Toronto aux éleveurs de l’Ouest. (Se tournant vers les membres du Comité Permanent du Patrimoine venus observer la leçon d’histoire.) Vous voyez que ce n’est pas si difficile que ça que d’enseigner la passionnante histoire du Canada aux petits Canadiens.
Les enfants - Racontez-nous d’autres belles histoires, monsieur le Premier ministre.
Stephen - Oh! J’en ai bien d’autres, mais ce sera pour une prochaine fois, tant il y a eu de belles batailles depuis la Confédération : je vous raconterai comment on a résisté tant qu'on a pu à accorder le droit de votes aux suffragettes, des femmes de mauvaise vie qui voulaient faire comme leur époux et avoir le droit de vote, ce qui a ouvert toute grande la porte au droit à l’avortement, ce mal cruel auquel vous avez tous échappé de justesse, heureusement.

Le député NPD, Pierre Nantel - C’est que vous êtes obsédé par l’histoire militaire, rien que des batailles …et idéologiques en plus.

Le député libéral Scott Simms - Votre dernière allusion à propos de l’Irak et du gouvernement libéral était de trop. On sait bien ce que ça aurait été si vous aviez été premier ministre à l'époque!
Le député conservateur Ray Boughen - Il faut dire les choses comme elles sont.
La députée NPD Marjolaine Boutin-Sweet - My tailor is rich.
Le député conservateur Gordon Brown - Ça, c’est des histoires comme on les aime.
Le député conservateur Paul Calandra - Moi, en tant que député d’Oak Ridges-Markham, j’ai toujours trouvé que nous avions là une opportunité pour notre comité et les autres Canadiens de connaître ce que font le Québec et les autres provinces canadiennes. Quelle belle occasion de partager vous nous offrez, monsieur le Premier Ministre.
Le député NPD Andrew Cash - C’est de l’ingérance politique dans les prérogatives provinciales!
Le député NPD Matthew Dubé - Je dirais même plus, c’est de l’ingérance provinciale dans les prérogatives fédérales???
Les trois autres députés conservateurs, Jim Hillyer, Blake Richards et Terence Young se lèvent pour applaudir à tout rompre.
Stephen - Voilà, la majorité s’est exprimée. (Se mettant au synthétiseur tandis que les députés conservateurs se partagent les autres instruments du band. Les députés de l'opposition sortent en colère.) Allez les enfants, mettez-vous en rang deux par deux, vous savez que uncle Stephen ne fait pas que jouer en faussant au piano Imagine de John Lennon. Dans son jeune temps, son groupe préféré était K.C. and the Sunshine Band, un vrai groupe qui venait du sud des États-Unis. C’est merveilleux comment les Américains peuvent dire autant de choses si fondamentales et en si peu de mots! :
Everybody, get on the field, the last chance
Don’t fight the feeling, give yourself a lance
Stephen - (Against the Fenians and the Boers!)
Shake, Shake, Shake
Shake, Shake, Shake
Shake your booty, Shake your booty …Aaah!
Shake, Shake, Shake
Shake, Shake, Shake
Shake your booty, Shake your booty …Aah!
You can, You must do it
Very Well
You’re the best in the world, I can tell
Stephen - (Against the Indians and the Half-breeds!) …Aah!
Shake, Shake, Shake
Shake, Shake, Shake
Shake your booty, Shake your booty …Aah!
Shake, Shake, Shake
Shake, Shake, Shake
Shake your booty, Shake your booty …Wow Ya!
(Shake, Shake, Shake, Shake)
(Against Germans and Austrians) …Aah!
Shake, Shake, Shake
Shake, Shake, Shake
Shake your booty, Shake your booty …Aah!
Shake, Shake, Shake
Shake, Shake, Shake
Shake your booty, Shake your booty …Aah!
(Nazis, and the jap.) shake your booty …Aah!
Don’t fight the feeling
(shake, shake, shake, shake) shake your booty …Aah!
Give Yourself a chance
(Against communists, separ'tists) shake your booty
You can do it, do it
(shake, shake, shake, shake) shake your booty
Come on. Come on Now
(shake, shake, shake, shake) shake your booty …Bouou…
(shake, shake, shake, shake) shake your booty …Aah! Run for your Queen’s
(Against Coreans and talibans) shake your booty …Aah!
do your duty …Ah Aah!
(shake, shake, shake, shake) shake your booty⌛
Montréal
6 mai 2013
6 mai 2013
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