mercredi 7 mars 2012

Étudiants, vedette, police


ÉTUDIANTS, VEDETTE, POLICE

La grève étudiante? Une vieille habitude stérile d’une part, un gouvernement crosseur et opportuniste de l’autre. Un affrontement cent fois répétés depuis la Révolution tranquille, une issue généralement la même, à l’exception d’une fois, en 2005, parce que le gouvernement libéral au pouvoir était minoritaire et qu’au moment où une élection peut venir vous scier les jambes, ce n’est pas prescrit de montrer à la télévision des étudiants gazés et matraqués. Voilà pourquoi nous sommes revenus à la normale, comme l’a démontré l’affrontement de jeudi dernier, 1er mars 2012, en pleine tempête de neige, devant le Parlement de Québec.

Et voici une vedette qui s’en mêle. Claude Legault, qui interprète le rôle d’un policier de la ville de Montréal dans la populaire série 19-2, a fait une déclaration-choc qu’il avoue maintenant regretter : «Claude Legault disait appuyer les 123 000 jeunes en grève générale illimitée pour protester contre la hausse des droits [frais] de scolarité du gouvernement du Québec. “Les étudiants ont le droit d’aller jusqu’au bout s’ils ne veulent pas payer plus. S’ils sont fâchés pis qu’ils ont envie de décalisser des bagnoles à l’envers parce qu’on ne les écoute pas, eh bien qu’ils le fassent. Il faut arrêter d’être passif. Je leur dis: ‘Lâchez pas, s’a ne fera peut-être pas bouger Charest, mais ça va peut-être le faire tomber’”»! [source, 'ournal de Mon'réal)  Évidemment, Legault pensait aux véhicules de police, et, se ravisant devant le fait que la note des frais de réparation ou de remplacement serait payée par ses impôts, l’a fait revenir sur sa déclaration.

Si nous ne vivons pas dans un état policier, nous devons bien admettre, toutefois, que nous nous en rapprochons de plus en plus, à voir la vitesse avec laquelle le spvm est tombé sur Legault. Le service de police de Montréal, toujours aussi sérieux depuis les années 60, lorsque son chef avait fait interdire un spectacle des Ballets africains parce que les danseuses y avaient les seins nus et que la pudeur avait été odieusement offusquée parce qu’en dansant, les malheureux seins s’étaient mis à bouger, l'a donc menacé de poursuite pour incitation à la violence. Se rétractant sur les ondes de Cogeco, Legault, faisant «volte-face», a admis que le vandalisme n’était pas une bonne idée, lançant ainsi un os à ses «collègues» du spvm. En fait, est-ce même une idée? Le vandalisme, surtout dans de tels cas, est le résultat d’une spontanéité qui dépasse, et la raison et la pensée. Le vandalisme du temps des manifestations au Forum, quand le club Canadien gagnait des coupes Stanley, était de même nature que celui qui s’empare des manifestants au cours d’une marche revendicatrice. Non, l’assaut sur les voitures de police est déconseillée. Par contre, on a fait tout un plat avec le blocage du pont Jacques-Cartier. Même le joyeux et sémillant Mathieu Bock-Côté, paternaliste et coulant comme du caramel fondant, sommait le président de la CLASSÉ, Nadeau-Dubois, de s’excuser et de désavouer cet outrage aux automobilistes de la banlieue: ce qu’il s’est bien évidemment empressé de ne pas faire, heureusement. Alors que le gouvernement syrien massacre sa population manifestante, que des familles entières sont égorgées à Homs, ce que nous pouvons retenir contre nos manifestants,  c’est d’avoir bloqué l’entrée d’un pont; décidément, M. Bock-Côté peut toujours continuer à donner ses trépidants cours de sociologie à l’UQAM, il témoigne parfaitement de la dèche dans laquelle sont plongées les universités québécoises!

Legault - notre acteur, pas notre caquetteur - liait ses propos «à sa colère et son impulsivité face au gouvernement Charest». La chose est compréhensible puisque, en effet, à Ottawa comme à Québec, comme partout dans le monde d’ailleurs, depuis longtemps, plus aucun gouvernement «n’écoute personne», sauf leurs bailleurs de fonds. Que dire pour clore cette bévue? Les artistes, lorsqu’ils sont sollicités à se prononcer, servent de sex-appeal afin de permettre à une cause vacillante de partager un mment leur célébrité. Le Comité sur la Souveraineté mis en place par Pauline Marois a été chercher l’incontournable Paul Piché et le gentil Emmanuel Bilodeau pour donner de la saveur à une vieille idée qui en a perdu à force de servir à tant d'intérêts politiques d’un parti épuisé par sa stagnation idéologique. L'acteur Pierre Curzi lui-même, idéaliste à l’extrême, a dû se rendre compte que le parti Québécois n’était pas si engagé que ça dans la réalisation de son option, et préférait faire passer, de manière autoritaire, des intérêts corporatistes avant le bien-être du «peuple» québécois. Les artistes, imbus de bonnes intentions, et tous savons que l’enfer en est pavé, apprendront-ils un jour que leur affaire n’est pas de se mêler de politique «partisane». Qu’aucune cause, aujourd’hui, ne peut garder sa «pureté» naissante une fois qu’elle est mise en l’encan sur le marché du vote électoral. Hier, Pauline Marois était une limbed-duck, aujourd’hui elle est la Dame de Béton. Pourtant, c’est la même femme qu’un face-lift médiatique a fait remonter la cote, rien de plus. Nous nous souvenons tous de l'avoir vu embrasser le pannel d'invités à Tout le monde en parle, Lepage l'invitant même à faire la première rangée des spectateurs! Tout le reste n’est qu’une vaste entreprise de séduction qui a tant de fois été répétée. Comme me le disait un enseignant du primaire. Si on joue un mauvais tour à un chien, il va s’en rappeler et ne retombera pas dans le piège. Si c'est un homme, il va retomber dans le même panneau encore, et encore. Je pense bien que c’est la seule chose de vrai que j’ai retenu de lui!

Il est un fait que la cause étudiante soulève la sympathie dans les milieux culturels. La ministre Beauchamps, la Selma du duo Patty et Selma du gouvernement Charest, utilise toujours les mêmes vieux arguments pour justifier la hausse. Des arguments qui n’en sont pas d’ailleurs : la comparaison avec ce que les étudiants des autres provinces paient (comparaison n’est pas raison), la nécessité d’avoir de meilleurs universités, plus compétitives mondialement, (ce qui n’est pas l’affaire des étudiants mais des enseignants, chargés de recherche et des administrateurs), la capacité de payer des Québécois (qu’on ne remet jamais en question lorsqu’il s’agit d’aller chercher des taxes et des impôts dans leurs poches). C’est de ça dont Legault et la plupart des Québécois sont «tannés» de s’entendre faire répéter: des arguments pro domo, qui écartent la réalité des faits afin de continuer à penser résoudre tous les problèmes avec toujours plus d’argent.

De l’autre côté, les revendications étudiantes ne sont pas «pures» elles non plus. Exiger un gel des frais de scolarité, c’est demander d'abord qu’on ne touche pas au porte-feuilles des étudiants. L’amélioration de l’enseignement, l’accessibilité pour les générations futures évoquées, ce ne sont-là que feuilles de vigne greffées sur des signes de piastre. La complicité éternelle entre les enseignants incompétents et les étudiants paresseux est une vieille chimie qui fonctionne toujours, de bas en haut de l’échelle du milieu scolaire. Il ne faut pas se laisser prendre par cela. Voyez ce sympathique Guy A. Lepage. La semaine où la grève se déclare, il porte le tissu carré rouge au veston, signe de ralliement à la cause étudiante. La semaine suivante, lorsqu’il reçoit les membres des deux factions, Gabriel Nadeau-Dubois de la CLASSÉ (Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante) et Ariel Grenier, militante du Mouvement des étudiants socialement responsables, qui répond au petit carré rouge des grévistes par un petit carré vert, Lepage, animateur impartial, ne portait plus son insigne. La semaine qui suit - celle où Claude Legault, précisément, est invité pour parler du film qu’il a tourné avec Lepage sur «l’empire Bossé», une histoire qui s’échelonne sur plusieurs décennies racontant les histoires de corruptions et de malversations d’un entrepreneur sans scrupules, sujet de circonstance! -, Lepage a oublié définitivement son carré rouge. Serait-ce qu’il aurait été impressionné par le flux logorrhétique de la belle Ariel, ex-membre du Parti libéral et dont les idées sont toujours celles qu’elle défendait dans ce parti et qui, comme le Petit Chaperon rouge, se recouvre du titre trompeur de «socialement responsable»? Comme elle l'affirmait sur un ton matamore que «personne ne l’empêcherait d’aller suivre ses cours» et qu’elle ne se laisserait arrêter ni intimider par aucune ligne de piquetage, on devine bien qui, dans l’avenir, va «bosser» dans le ménage de la belle Ariel. En tout cas, nous savons où réside sa «responsabilité sociale». Avec de tels responsables, nous n’avons plus besoins d’irresponsables pour faire sombrer ce qui reste du JMS QUÉBEC. D’autre part, il est vrai, que c’est à Tout le monde en parle que Claude Legault, en riant bien sûr, dit à Lepage qu’il «fait un excellent crosseur». Tout le monde a compris le double sens du propos, l’intéressé le premier, ce qui montre que tout ne va pas si bien dans le merveilleux monde du showbusiness québécois.

Mais il est vrai que l’essentiel de tout cela ne réside pas dans les propos du comédien, ni dans les duels rhétoriques d’un show populaire. Le cours de la grève étudiante a déjà dépassé son momentum, car si un Claude Legault peut se prononcer en faveur des revendications étudiantes, une armée de radio-poubellistes et de vidangeurs télévisuels sauront décocher davantage l’oreille déjà remplie de ressentiments du common man québécois. La contre-offensive du gouvernement est aussi vieille que la stratégie étudiante : laisser traîner, miser sur la fatigue des manifestants, parier sur la fin de session qu’aucun étudiant n’aimerait perdre, les examens de fin de session, puis les emplois d’été pour disperser ce qui en restera. Le côté romantique de la grève aura suivi son cours avec la défaite idéale comme conclusion qui sera, par les militants, transformée en «victoire morale». S’il y a des élections au printemps, le gouvernement s’en sortira en disant qu’il a fait comprendre aux étudiants les exigences «raisonnables» de l’augmentation des frais de scolarité. Et tout sera à recommencer dans quelques mois ou, mieux, dans quelques années.

Après la diffusion de Tout le monde en parle, j’ai envoyé un message Facebook à M. Nadeau-Dubois, qui, sans doute trop préoccupé par la grève, ne devait pas être d’humeur à entendre ce que je lui écrivais. Je le comprends. L’essentiel disait ceci: «Il y a 30 ans, j’étais étudiant au département d’Histoire de l’UQAM, à l’époque où les grèves étaient choses courantes et où le noyautage m.-l. (marxiste-léniniste) parvenait à détourner les revendications étudiantes. T’écoutant en entrevues, je vois que tu es beaucoup mieux articulés, documentés et engagés que les militants de mon temps. La cause étudiante est revenue là où elle aurait toujours dû être: au cœur des revendications». Et c’est vrai. L’enthousiasme des leaders étudiants n’enlève rien à la teneur de leurs propos. Ils réagissent déjà comme de vieux militants syndicaux, habitués à débattre avec des représentants patronaux et gouvernementaux et qui ne pensent pas porter le poids du monde sur leurs épaules. Il y a sans doute beaucoup d’opportunisme et de manipulations, mais il y en avait dans le temps et beaucoup de nos anciens cocos sont maintenant de fidèles serviteurs de l’État-bourgeois qu'ils dénonçaient, comme je l’ai montré ailleurs, en mobilisant des foules d'étudiants. Comment le leur reprocher, puisque c’est précisément cela la game.

Je poursuivais: «Malheureusement. Deux choses n’ont pas changé. La grève est un moyen dysfonctionnel pour le mouvement étudiant, mais je conviens que c’est le seul qui existe. Les étudiants ne sont pas producteurs de biens; leur rapport de production ne réside pas dans ce qu’ils font comme études, mais dans ce qu’ils consomment comme cours et crédits. Socialement, votre position socio-économique est donc celle de consommateurs plutôt que producteurs. Votre grève est un boycott de produits, or, c’est un produit que vous avez déjà payé, et il n’y a pas de bureau de réclamation. Voilà pourquoi elle ne nuit en rien au gouvernement. Les démonstrations de 2005 qui ont fait plié Charest parce que s’il était dépositaire de la légalité en droit, en tant que minoritaire, sa légitimité était moins ferme. Une élection impromptue, provoquée dans la foulée d’un soulèvement de masse, lui eut été fatale. Ce qui l’a fait plier, c’est seulement la peur d’être chassé du pouvoir. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, et le pire ennemi de la grève, c’est l’usure». C’est cela que les patrons et les gouvernements savent depuis les belles épopées de Louiseville et d’Asbestos. De plus, une grève de consommateur, sur le marché privé, un appel au boycott d’un produit, peut fonctionner. Les vieux mouvements animés par Ralph Nader l’ont montré. Mais le produit dispensé par une institution publique, c’est autre chose. Pour comparaison, nous verrons des médecins, des chirurgiens, des infirmières et infirmiers, du personnel de soutien faire une grève dans un hôpital, jamais les malades. Or, à l’université, nous voyons les consommateurs faire la grève, c’est-à-dire refuser de consommer le produit pour lequel ils ont payé. Certes, il est possible de parler de la diplômation, mais pour la plupart d’entre les grévistes, le diplôme ne viendra pas en fin de cette session.

J’ajoutais: «La seule stratégie qui changerait tout, puisque c’est une grève de consommateurs, ce serait de retenir l’argent à la source, i.e. au moment où il passe des mains des étudiants à celles du gouvernement: c’est-à-dire les frais de scolarité eux-mêmes. Opération difficile à mettre sur pied puisqu’il se fait en début de session. Toute grève étudiante est un coup en retard sur le déplacement des pions sur l’échiquier». […] «Les étudiants n’ont toujours été qu’un prétexte pour ceux qui vivent de l’université (professeurs. chargés de cours, administrateurs, syndiqués permanents), c’est bien pour eux que l’université existe, pas pour les étudiants. Comme [me le] disait Jean-Paul Bernard à l’époque: «les étudiants passent mais les professeurs restent». Or, l’essentiel pour les universités, d’où son besoin de financement, c’est la compétition internationale qu’elles se livrent entre elles. Un professeur en science des religions a déjà comparé l’UQAM à un gros cegep, et devant la force des universités américaines et européennes, «son produit» ne fait pas le poids. À quand les états-généraux de la condition étudiante? Je l’attend depuis 30 ans. Là il serait possible d’esquisser un portrait fidèle des attentes et du milieu étudiant sans lequel il est difficile d’élaborer des stratégies de revendications et des tactiques d’action bénéfique sans soulever l’ire des conforts frustrés. Si de tels états ne se sont pas tenus, c’est bien pour une raison : l’état d’étudiant est transitoire, celui qui possède une discipline, même non rentable sur le marché du travail, est permanent». C’est malheureusement un état de fait. Les générations d’étudiants se renouvellent d’année en année et lorsque les étudiants se trouvent acclimatés au milieu, les voilà se retrouvant sur le marché du travail ou dans les études avancées, qui sont complètement déconnectées du premier cycle. Si le militantisme étudiant n’est plus une occasion de noyautage pour des groupes politiques d’extrême gauche, il réside beaucoup sur les occasions associées aux mouvements politiques: la fête.

Michelangelo Antononi. Zabrisky Point
Si M. Nadeau-Dubois est un étudiant sérieux en Histoire culture et société, ce dont je ne remets pas en doute, il doit savoir que les occasions de manifestations sont toujours bien associées à des moments festifs. Allan Greer le notait déjà pour les Patriotes de 1837-1838. Comme je lui écrivais: «La grève est romantique; elle est un moment d’échappée qui permet de sortir de la routine des salles de cours et qui coïncide généralement avec le printemps. Mais lorsque le retour en classe s’effectue, et que reprend la course aux travaux et aux examens, qu’en retirez-vous? Combien trouveront un emploi rémunérateur pour payer dettes et rythme de vie acceptable à la fin des études? Comme ta génération sera condamnée aux travaux à temps partiel, au contractuel, sans sécurité d’emploi et prisonni[ère] entre ceux qui occupent les derniers postes permanents et les autres qui pousseront avant même que tu aies fini ton BAC, qu’est-ce qui restera de ce 15 minutes de gloire promises à nous tous par Andy Warhol? Pour combien d’étudiant(e)s pris entre «la voie de garage universitaire» et le «cynisme d’une vie à surfer d’une discipline l’autre», et pour cette masse de rêveurs qui croient faire «des sous» immédiatement en sortant des études, ce mouvement aura-t-il été bénéfique?» Car tel est le défi lancé par la société de consommation au moment de la mondialisation et quand, encore, la minorité dominante traîne toujours avec elle son organigramme des sociétés capitalistes industriels du siècle passé. La constitution sérieuse d’États généraux des étudiants viserait à définir le rapport entre l’organisation des études collégiales et universitaires et les débouchés éventuels pour ne pas que le fardeau d’une accumulation d’étudiants impossible à insérer dans le vieux cycle production/reproduction sociale, finissent par peser d’un poids écrasant sur le dos de la société de demain. Des niaiseries frauduleuses comme le fonds des générations et les militants «responsables socialement», ne visent pas à résoudre ces problèmes, mais à paralyser un état social en faisant couler de l’argent vif dans les poches de la minorité dominante. D’où l’importance que chacun doit se poser cette question «pour quoi étudiez-vous?» Question pour la forme, sans doute, mais qu’est-ce que M. Nadeau-Dubois - pour prendre lui parmi tous les autres, y compris la volubile Ariel - pense faire avec l’histoire? Question de conscience s’il en est une pour de jeunes et brillants intellectuels, mais, évidemment, comme disait le médiéviste Alain de Libera, un universitaire n’est pas nécessairement un intellectuel et vice versa. «C’est là, pourtant, que tout devient vraiment intéressant». Autrement, on se pensionne à vie dans une institution dans laquelle le gouvernement a investi tant de béton au moment où les cours se donnent de plus en plus par correspondance ou sur par média électroniques. Les goûts ostentatoires des universités coûtent beaucoup, et aux étudiants et à la société, et Selma Beauchamps ne gère pas plus ces décisions qu’une écrevisse la cage où il s’est empêtré. Les produits perdent de leur qualité, mais est-ce une question de gros sous ou tout simplement de contrôle corporatiste (le barreau, l’ordre des comptables agréés, le collège des médecins, etc.) qui préfèrent le ronronnement des petits moteurs plutôt que les gros engins qui pourraient faire avancer la queue de leurs domaines. La liste des dépenses universitaires est donc à mettre sous surveillance. Les départements devraient être sommés de chercher des têtes plutôt que de lancer des appels d’offre de services patentés ou la passivité, sinon la paresse, finit par prendre les premiers venus pourvus qu'ils soient dociles et maniables à volonté. Le manque d’imagination, de créativité et de questionnements essentiels devraient être corrigés avant même penser à une quelconque augmentation des frais de scolarité. Après, «on verra», comme le dit si bien l’autre Legault, le caquetteur du poulailler adéquiste⌛

Montréal,
7 mars 2012.

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