dimanche 27 novembre 2011

Je t'aime, moi non plus


 JE T’AIME, MOI NON PLUS
OU
LES ÉCHANGES AMOUREUX D’UN SCHIZOPHRÈNE ET D’UN PSYCHOTIQUE

Je vous ai déjà parlé du totalitarisme moral. Outre la manière dont il se manifeste à travers les institutions, il explose à partir des nouvelles technologies, et surtout des technologies liées à la communication. En faisant d’Internet, la «toile» qui s’étend sur la planète entière, tout un chacun y est libre d’y étaler ses états d’âme qui, normalement, devraient être contenus dans des courriers intimes. Ou encore d’exposer ses perversions qu’autrefois on aurait crû inimaginable. Comme les romanciers, romantiques ou réalistes du XIXe siècle, auraient aimé vivre à notre époque! Quelle manne d’informations sur le beau et le laid de l’âme humaine ils y auraient récoltés.

Des attitudes morales incluses dans ce nouveau totalitarisme, nous retrouvons, en première place, la maîtrise incontesté du chantage affectif. En seconde place règne la manipulation des autres. Les enfants l’utilisent dès leur plus jeune âge tant ils manipulent parents et enseignants avec une habileté jamais vue! La Martha Dobie du film de William Wyler (1961) The Children’s Hour, (La Rumeur) s’est multipliée à une quantité inouïe. Tous ces enfants ne conduisent pas leur professeur au suicide en usant de leurs observations instinctives, mais ils ont suffisamment l’art de persuader père et mère, enseignants et direction scolaire, juges et médecins, que des apparences deviennent réalités tant on ne demande qu’à les croire. Comme nous avons régressé à l’âge pré-freudien, nous les supposons encore «innocents», incapables de faire le moindre mal intentionnel. Et pourtant… Le chantage affectif, les crise, les maladies psycho-somatiques, sont des manipulation des individus, les uns contre les autres, ou les deux sur un tiers, utilisés par les adultes avec leur habileté du temps où ils étaient enfants. Et nous demandons que trop souvent d’en être le jouet.

Le chantage affectif n’est rien de moins qu’une prise en otage. Au lieu de mettre un canon sur la tempe de l’autre, on vise en direction des sentiments, des attachements, des pulsions grégaires (la peur, le désir sexuel, la vengeance). Ce chantage se transforme assez vite en relations sado-masochistes (entre parents et enfants et enfants et parents). Il stoppe le développement psychique à un niveau où le narcissisme empêche toute autre évolution psychique de l’individu. La captation des affects se fait grâce à des «têtes chercheuses» qui passent par les regards, les paroles, les touchés. À une époque où le sensualisme est promu comme un épanouissement de la personne, il devient donc facile de créer des «frottements d’épidermes» (Chamfort) qui s’achèvent dans une spirale étourdissante où la haine apparaît vite comme la dominatrice du jeu. Le narcissisme rend impossible tout échange libidinal sain. C’est un tour d’écrou qui enferme la personne sur elle-même. De là sa propension à se couper du principe de réalité, à le maquiller en vérité subjective. Ou encore, sous la pression des chocs, il fait éclater tout simplement la Psyché. C’était le cas déjà du double (le Doppelgänger), chez Poe, chez Nerval, chez Rimbaud, chez Maupassant, chez Wilde, chez Stevenson. C’est devenu, à notre époque, la schizophrénie. Cette personnalité d’une âme divisée, éclatée entre plusieurs «identités». «Je est un autre». Puis deux. Puis trois. Puis une multitude. Quelles que soient les causes physiologiques de ce trouble, il nous intéresse ici en tant que comportement dans le Socius. Si on ne peut trouver des collectivités psychotiques, des comportements psychotiques peuvent marquer certaines attitudes culturelles. Ne plus savoir qui on est en se faisant une ou deux ou trois idées de soi ne se borne pas aux individus. La schizophrénie se retrouve dans la culture américaine dans la mesure où elle se revendique sans cesse comme la culture de la démocratie et la culture du capitalisme; la culture de la liberté et la culture de l’ordre; la culture de la ségrégation et la culture de l’égalité, la culture du protectionnisme et la culture du libre-échange. Tout cela n’est pas nouveau. Il constituait la base du livre de Claude Julien, Le rêve et l’histoire, publié pour commémorer le bicentenaire de la création des États-Unis d’Amérique (1976). De même, un Américain jetant un regard sur l’histoire canadienne, Mason Wade, reconnaissait que jusqu’aux lendemains de la guerre de 1939-1945, le Canada était partagé en une culture qui se définissait impérialiste (essentiellement anglo-saxonne) et une autre qui se définissait en tant que nationaliste (francophone) qui, depuis, a donné le Canada, fédéralisme de provinces unies sous une même souveraineté et le Québec, nation autonome insérée dans un pacte qu’elle se refuse à signer afin d'accéder un jour à sa souveraineté. Dans le premier cas, la schizophrénie est contenue par une histoire commune violente (la guerre de Sécession a constitué l’unité nationale américaine, comme dans la célèbre dialectique hégélienne, thèse/antithèse/synthèse) qu’il ne s’agit toujours pas de rouvrir. Dans le second, comme les deux personnalités ont évolué en se polarisant sur deux définitions distinctes de la société canadienne selon le principe du Doppelgänger, la dynamique schizophrénique maintient ensemble des fragments mus par une dominante unitaire sur une fraction mue par le sens d’être dominée tout en participant à la personnalité unique. Le «sens de l’histoire du Canada» est d’être, précisément, une identité schizoïde avouée alors que celle des États-Unis est une identité schizoïde refoulée.

Mais le problème prend un autre ton si on descend dans l’infrastructure communicationnelle de nos sociétés contemporaines. Les individus développent des rapports pathologiques avec la collectivité. Ils en développent également entre eux. Règle générale, tout se limite à la névrose: le refoulement contenu et sa traduction par des activités créatrices qui finissent par devenir le moteur du Socius. Mais dans la société de masse où la consommation élève à la fois les tensions désirantes et les frustrations, les angoisses et les dépressions, le rapport entre le principe de plaisir et le principe de réalité devient la rencontre quotidienne du pot de terre et du pot de fer. En ce sens le principe de réalité est avalé par le principe de plaisir que l’angoisse paranoïde permet de renverser, ce qui est une structure aussi bien individuelle que collective de psychose. D’un côté, elle multiplie les individus frustrés à un point tel que les ressentiments, les ressassements, les rancunes, les vengeances, les mépris, se polarisent dans une attitude sadique. De la condescendance à l’insulte la plus grossière, la gamme des manifestations émotives se limite toutefois à des menaces non suivies d’effets, à des tons marqués fortement par l’impolitesse, à des jeux de manipulations en suscitant chez l’autre, plus psychologiquement faible ou vulnérable, des attaches morbides comme des haines amoureuses pathologiques. Le mâle alpha exige des autres le comportement que tout singe alpha dans l’espèce des bonobos obtenant la soumission par la sodomie. S’il rencontre un mâle alpha plus fort que lui, il décampe dans sa psychose et se renferme dans une usine d’affects négatifs qui roule à plein rendement.

Le pot de fer, vous l’aurez reconnu, c’est le psychotique. Le pot de terre, c’est le schizophrène. Non que la confrontation soit totalement dépourvue de rapports de force, de pressions violentes entre vis-à-vis, mais c’est par la soumission, le masochisme, que le schizophrène va d’abord accepter la pose «bonobo». Il va aller jusqu’à la manipulation des affects sadiques de son tortionnaire: «Sois mon Dieu ou je me tue!» Se tuer, veux dire, changer de personnalité, devenir autre. Je s’échappe et l’autre prend la place. Il peut, à son tour, exercer un chantage affectif sadique sur son adversaire. Ourdir des complots, l’intimider, le menacer physiquement, le pourchasser, lui emprunter même son identité pour le déposséder et ainsi s’approprier sa personnalité, un peu comme ces Iroquois qui rongèrent le cœur du Père de Brébeuf pour en obtenir la force et le courage qu’il avait démontré sous la torture. Ce chantage permet, d’autre part, au psychotique de libérer sa tension haineuse tout en cultivant lui-même sa propre tension libidinale. «Si tu me hais, c’est donc parce que tu m’aimes». Convaincu de la vérité de cette inversion, chaque personnalité nouvelle vise à contourner l’identité première, faiblarde, du schizophrène. Dévoilé dans sa première fausse identité, il sera vite repéré dans la seconde, cela forçant la création d’une troisième tout aussitôt dénudée, d’où la fabrication d’une quatrième et ainsi de suite. Sybil devient le nom de l’ensemble de ces personnalités secondes sensées défendre et protéger la personnalité de base, fracturée, fractionnée, morcelée en multiples moi-mêmes pour une seule unité souffrante.

Avant les média sociaux, ce type de rencontre était plutôt rare. Les psychotiques sont généralement des isolés et les schizophrènes des errants. Toutefois, dans le cas des dandies qui en manifestaient des symptômes, ils se retrouvaient dans des cercles restreints de travestis, de précieux, de «burlesques». Plus remarquables que les autres, ils finissaient assez vite par être repérés par «la police des famille» et enfermés à l’asile où ils étaient soumis à des traitements aussi cruels qu’inefficaces. Les psychotiques s’intégraient mieux dans la société, vivant leurs ressentiments sur eux-mêmes et n’apparaissant que comme des sociopathes, s’éloignant des milieux qui les marquaient d’un mépris général. Scrooge est un sociopathe qu’un miracle ramène à la sociabilité, à la générosité, à la philanthropie. Mais il y a fort à parier que cela ne durera guère plus que le temps des fêtes de Noël!

Ceux qui ont consulté certains de mes messages récents ont vu se greffer dans la section des commentaires, des trolls, c’est-à-dire des parasites sociaux qui étalent leurs «pensées», leur vie même, en publique. La lecture pénible de ces commentaires, hors sujet avec les textes traités, montrent combien l’intimidation, la manipulation, le chantage affectif débordent de ces sites pour éclabousser le reste. Le mieux à faire est tout simplement des ignorer et de ne pas les prendre au sérieux. À moins que vous puissiez en faire quelque chose de constructif. Tout cela, après tout, n’est qu’un «jeu» aux yeux de ceux qui construisent ces blogues. Aux yeux d’un observateur étranger, ce ne devrait être perçu que comme un exhibitionnisme de personnalités narcissiques, à l’égal d’un petit enfant qui courre tout nu devant les mon oncles et les ma tantes, en s’exhibant la «quéquette» suivis d’éclats de rire. Mais pour le psychotique, c’est l’étalement de son sadisme, du pouvoir qu’il entend exercer sur les autres, et sur vous; démontrer sa supériorité sur la vôtre. En ce sens, il est bien un agresseur. Sa satisfaction serait d’être enfin reconnu à votre égal, afin de se persuader qu’il est plus (socialement) et mieux (éthiquement) qu’il n'est. C’est un violeur de conscience, un vandale des esprits, un assassin des cœurs. Donc, le message psychotique, aux poubelles.

Le schizophrène lui, réagit d'une manière infantile. La manipulation dans son état de perpétuelle dépendance affective, a pour but de vous embrigader dans sa lutte afin de reconquérir son sadique préféré. Il se présente d’abord à vous comme un allié: «Oh! ne prenez pas ça au sérieux! C’est un être renfrogné. Un goujat etc.» Puis, il vous demande de l’aider à le démasquer, alors qu’il finit par avouer qu’il le connaît très bien. Ça expose ainsi sa vulnérabilité. Il vous avoue qu’il voudrait lui clouer le bec pour une déclaration publique qui a déjà blessé profondément un ami. Il manipule donc à tour de bras. À la grossièreté du psychotique, le schizophrène répond par la sympathie, le réparateur de l’honneur (le sien) bafoué. Nous sommes entre Robin des Bois et le méchant sheriff de Nothingham. En fait, il est prêt à se «jacker» le postérieur assez haut pour obtenir ce qu’il veut, le retour de la figure du Père dominant, de l’imago du père mauvais. À l’agression de l’un répond la manipulation de l’autre …et vous voilà enfermer dans une spirale où vous n’êtes qu’un objet qui n’auriez pas dû vous trouver là.

Le problème avec le web, c’est que ce qui y est écrit reste. Et, à moins que le détenteur du site efface ses commentaires, ils y resteront ad vitam  æternam. Ils relèvent du domaine publique puisque c’est ainsi que les protagonistes l’ont voulu. Ce qui originellement relevait du domaine strictement privé devient une affaire publique, dans la mesure où ça s’étale en long et en large, à n’importe qui qui parvient au site par un moteur de recherches. L’effet est celui d’un couple invité se mettant à se disputer, en publique, au cours d’une réception mondaine. Ça laisse tout le monde gêné et vous vous sentez démunis avec vos moyens pour intervenir. En tant qu’hôte, vous ne pouvez pas leur dire de se taire. Si ce sont les hôtes qui se disputent, les invités ont au moins la chance de pouvoir s’esquiver, et c’est l’avantage des querelles intimes sur le web, personne ne vous y force à demeurer à perpétuité. C’est le temps de faire l’éloge de la fuite! Mais comme tout un chacun est voyeur, aime le chat, renifle les secrets nauséabonds des cabinets, les règlements de compte sur le web attirent, comme la porno, une bonne audience.

Toutefois, nous y apprenons des choses que la dramaturgie ne parvient à rendre que fort rarement. En effet, que vaut Who’s afraid of Virginia Woolf d’Edward Albee à côté de ce que je vais vous présenter. La rencontre se déroule entre un anonyme qui se fait appeler Papitibi (on l’a déjà rencontré ailleurs sous le pseudonyme de War•and•Peace). C’est un «poubelliste», un type qui accapare les vox-pop du cyberespace pour déballer sa démagogie. Bien sûr, il ne faut pas prendre au premier degré tout ce qu’il dit. Nul n’est tenu à la vérité dans les échanges sur le web. Notre soi-disant avocat ne débat pas sur des points de droits mais avec des arguments ad hominem nourris de tas de coupures de presses tirées du Allô Police ou du Journal de Montréal. Il se donne ainsi une autorité alpha et adore «épater l’entourage» d’une accumulation de savoirs hétéroclites et sans profondeur analytique mis bout à bout. Son vis-à-vis s’appelle, malheureusement son nom est publique, Simon Picotte. Il a d’abord été son ami-courriel avant de devenir son disciple admiratif dont nous verrons le tour tragique pris par cette relation épistolaire. Contaminé comme Hamlet par le poison versé dans l’oreille de son père et qui lui demande aujourd’hui de le venger du tort qui lui a été causé à sa place, on conclut désormais au rôle qu’il tient dans cette triste histoire. Ce qui est dommage, c’est que c’est un jeune homme intelligent, mais son intelligence est modulée par la façon d’opérer de son «tuteur»: commentaires démagogiques sur des coupures prises dans le cyberespace accumulées les unes après les autres. Pour rivaliser avec Papi, Simon use de la démagogie d’un même type, anarchisme de droite et de gauche se confondant, et donnant aucune pertinence politique ou sociale à des affaires jugées plutôt qu’étudiées. Dans la mesure où la maladie mentale est contagieuse, elle a opérée ici la transmission d’un sida cybernétique.

Les échanges que vous allez lire ont été relevés sur deux sites de Papitibi: http://papitibi.wordpress.com/2011/07/20/le-8e-festival-du-documenteur-du-19-au-23-juillet-2011-en-primeur-le-nom-du-laureat-2011/#comments
et
http://papitibi.wordpress.com/2011/04/01/campagne-2011-les-echos-du-1-avril/

Les noms utilisés prêtent à confusion car on finit par ne plus savoir qui est qui entre Picotte et Papitibi, tant ils nous apparaissent une seule et même personne. Les heures et les jours indiquent que ces messages, qui relèvent de la documentation publique et non privée, sont accessibles à tous (à moins, bien sûr, que l’intéressé décide de les enlever, mais comme ce sera a posteriori, il lui serait difficile de contester le fait).

Commençons donc l’observation du phénomène bonobo-website. Simon, dans un courriel personnel, me disait que sa relation avec Papitibi avait commencé au milieu de l’été 2008 et avait duré jusqu’à décembre de la même année. C’est le moment où leur relation virtuelle était au beau fixe. Pourtant, en 2011, la correspondance se poursuit de plus belle:

Un respectable [1] commentateur, Simon Picotte, dont j’ai trop longtemps tu l’immense talent, philosophait sur les motifs qui avaient inspiré au comédien Mel Gibson son meilleur rôle, celui d’un goujat jaloux: “Tu ressembles à une putain de chienne en chaleur. Et si tu te fais violer par une bande de nègres (niggers), ce sera ta faute.” [Mel Gibson, à sa conjointe] (Et Simon de poursuivre:) Cette métaphore existe chez tous les peuples de la terre depuis la nuit temps. Elle est déterminée neurologiquement pour éviter que des clans d’hommes des cavernes volent des femmes d’un autre clan. Et c’est resté. (Et Papi de commenter le commentateur:) Une métaphore! Une métaphore déterminée neu-ro-lo-gi-que-ment! Que de poésie… Et quel observateur perspicace de la fumelle en rut, ce Picotte, quand même: “J’ai grandi dans un environnement de belles femmes et elles adorent tous ce faire dire qu’elles ont l’air de vraies putains ou de vraies salopes. Cela est un gage de leur beauté selon elles. Je suis un fin observateur de la nature humaine et on ne peut m’en passer des vites de même. Mon ex m’a déjà affirmé qu’elle aimait que je lui dise qu’elle avait l’air d’une pute. Rien de moins. Que Lizzie la Docteur en psy de la très prestigieuse McGill vienne m’expliquer ce phénomène ici maintenant sur ce blogue sans délai. Et pour la récompenser, il me fera plaisir de lui signaler que je suis convaincu qu’elle est belle comme une salope.

Le ton misogyne est partagé. Papi et Picotte se fondent en une seule et même personne. Ils se confondent dans un profond mépris des femmes en tant qu’objet sexuel. Les textes pro-féministes ne sont donc que poudre aux yeux. Si Me Goldwater pensait trouver en Papi un support admiratif, il faudra qu’elle en revienne! Tout cela, c’est de l’idéologie afin de s’épargner la dénonciation pour propagande haineuse envers les femmes. Ce ton, je m’en rappelle encore pour l’avoir entendu dans les vox-pop radio aux lendemains de la tragédie de Polytechnique, quand des auditeurs affirmaient comprendre (sinon approuver!) le geste de Marc Lépine! D’autre part, le psychotique trahit la confidence du schizophrène qui s’assimilait totalement à lui. Le vol d’identité est bien sûr au centre de la crise. Lorsque Simon Picotte ouvrira son blogue antipapitibiste, il lui volera jusqu’au minou qui y figure comme enseigne (Qui a un chat a un tigre), et à la mise en page du site de Papitibi. Désormais deux blogues cohabitent avec la même identité.

Évidemment, le pauvre Papitibi se cherche d’autres béni oui oui qui le reconnaîtront et ne demandent qu’à prendre la position du bonobo:

papitibi dit :
22 juillet 2011 à 04:23

@Gaëtan

Brillante intervention.
Image prise sur un site de Papitibi

J’aime ce Gaëtan que je découvre au fur et à mesure où il apprend lui-même qui je suis et pourquoi je défends les causes que je défends.

Baveux, bien sûr, je suis. Mais de celà, je te sais capable, toi aussi. D’ailleurs, la description que tu fais du moisi mur, aussi bien tournée soit-elle, appartient au domaine de la baveuserie. Baveuserie savante, mais néanmoins baveuserie…

Tes mises aux point sont les bienvenues, et je t’en remercie.

Tu ne m’en voudras pas si j’ai « édité » ton texte en l’aérant un peu et en ajoutant quelques italiques, caractères gras et séparateurs. Tel que traduit par WP, il était un peu compact.


Plus on lèche dans le fond, meilleur c’est! Pour sa part, Simon revendique la création du nom de Papitibi, ne cesse d’accuser le Papitibi actuel de lui avoir volé le site auquel il concède toutefois l’esprit du don (dédoublement de la personnalité). Simon, c’est maintenant «Respectable», qui nous trace son [auto]biographie:

Respectable, sous les pseudo et avatar Papitibi, le 17 juillet, à 11h01:

    @Lizzie
[remarquer que c’était le nom donné à la psy de McGill]: Je ne me fais pas passer pour papitibi, je suis papitibi. J’ai choisi ce pseudo en 98 car je suis né en abitibi en 82 (on m’a adopté) et en 98 j’allais devenir papa mais ma blonde c’est fait avorter à mon insu. [La date de naissance est conforme à l’âge qu’il m’a dit qu’il avait, 29 ans.]
    Je ne considère avoir aucun droit sur le pseudo papitibi, c’est pour cette raison que je le laisse l’utiliser conditionnellement à ce qu’il ne fasse pas trop le con avec mais il est à la limite de ma patience.

Voici donc Simon jugeant l'excès de ton et modérant Papitibi. La personnalité féminine du schizophrène se révolte contre la violence gratuite et la grossièreté que le psychotique déploie dans le blogue, souvent d’ailleurs en sa direction. Justification idéologique encore là. La vengeance ne tarde pas quand Papitibi nous dévoile:

Les mille et un visages de Simon

En plus de prétendre qu’il EST le véritable Papitibi [0], Simon se présente également sous les atours de:

    adorable, anonymus, arnolde, Charles Beaulieu, douche_froide, emilemazola, etmoi,  girouetteaqueue, imoi,  korut_zelva, le_loustic, le miraculé, le miraculer, majestueux, martinet,   mephisto, mephistau, meprisable, papitibi.avocat, papitibi®, papitibi1, _papitibi_, pharmapete, Picosse, psychic, respectable, respectable 28, respectable MBA, respect, rightman, shikatronics, simon.picotte, simon pouliot,  soutasse, tion, vice-amiral, vice-admirable, vousetmoi

Sans compter que, avant même d’avoir atteint ses 30 ans, ce surdoué aura été tour à tour catholique et juif, technicien en informatique, médecin, psychiatre, pharmacien, MPhil, LLM, MBA… Dire que moi, qui ai plus de deux fois son âge, je n’ai jamais pu faire mieux qu’un dérisoire Master en droit, obtenu dans une obscure université américaine.


Papitibi (War•and•Peace) avoue sa médiocrité, ce qui explique sa gêne devant les diplômés, les avocats à succès (qu’il défend comme s’il défendait sa réussite personnelle), son obscure université américaine où il aurait fait sa spécialisation en droit (des média, pour rappel). La biographie de Papi se veut une réponse misérabiliste au misérabilisme de la biographie de Simon. Nous verrons où bientôt va nous mener ces auto-complaisances narcissistes réciproques. Entre-temps, Papi nous raconte:

La déchéance de Simon

Ce merveilleux conte de fée a pris fin abruptement. Façon de parler, bien sûr; on a beau l’extirper, le chancre  syphilitique est récurent chez les putes, et Simon est une pute.

Je cite François Marginean. Mon ami François Marginean: http://papitibi.wordpress.com/2011/01/16/papi-farme-ta-gueule-lediteur-des-centpapiers/

    Donc, on peut tous conclure, avec l’appui de nos recherches et par l’évidence même, qu’il y a bel et bien eu un comportement fortement répréhensible ici et que cela appel un verdict sans appel. L’adresse IP, le nom de respectable et de M. Picotte sont officiellement barrés et bannis de ce site et marqués au fer rouge. Je trouve ce comportement de jouer avec les identités des autres injustifiable et révoltant. Peu importe qui le fait.


Simon, déclaré persona non grata sur le site de Papi? Allons donc. Papi multiplie lui aussi les appels et l'une ou l'autre des personnalités de Simon répondra:

Des exemples inédits de varicelle syphilitique:

Shimon
respectable@yahoo.ca
70.26.200.71
Envoyé le 16/07/2011 à 03:51
    * Le pire c que papi peut en témoigner. Esti de bande câlisse!!!!!!
    * Le doc
[le père de Simon, j.p.c.] m’a chié là parce que je nuisais à sa répûtation
    * Fuck honorable
    * Je suis devenu gauchiste
    * M’acceptez vous?
    * Je suis repentant
    * je reste juif cependant (30% des prix Nobel) pas le choix.
Shimon


Être Juif, pour Simon, c’est appartenir aux êtres supérieurs à la moyenne des ours de Yellowstone (les prix Nobel). Il se repent, implore Papi de l’accepter, de le reconnaître, de se convertir au gauchisme, à l’honorabilité, enfin de l’accueillir les bras ouverts, comme le père de l’enfant prodigue. Le trait est celui de l’Enfant trouvé, analysé par Marthe Robert (une juive), et qui se sentirait, par Papi, réintégré dans le monde des «grands hommes». D’où le délire des grandeurs qui le pousse à se donner un passé identique à celui du psychotique:

respectable@yahoo.ca
70.26.200.71
Envoyé le 16/07/2011 à 03:44
    * Et pour votre gouverne je fus adopté à l’Instar de Me Papi
    * De mère et père inconnus
    * On m’a dit que ma mère était une pute (pas sûr)
    * Il me plaît à penser que mon père (son client) était juif fortuné
    * Ma famille d’adoption est canadienne française bâtardisé full goy
    * Je ne suis pas rattaché à ses génétiquement.

    * Le bonhomme est docteur, la bonne femme infirmière en chef. Le cliché habituel. [Rappel du couple Turcotte-Gaston dans la célèbre affaire criminel qui a passionné Papi.] Le pire c’est que c vrai. [Le pire est l’admission de la vérité! j.p.c.]
    * J’ai une soeur dentiste que je dois faire vivre, une docteure qui travaille pas, une directrice d’un village, l’autre ti-clin actuaire pour la RRQ initiateur du système RAPQ [il s’agit, en effet, de son frère, j.p.c.]
    * Allez tous vous faire foutre!!!!!!!!!!!!!
    * Moton noir mon cul!!!!!!!!!
    * Je préfère et de loin papitibi à ma câlisse de famille
    * Rien de pire que d’être inférieur et d’être adopté
    * Allez vous faire foutre. Je vous gicle mon sperme dans ma face et dans face du doc aussi, ce stické sur Israël.
    * Et c’est moi qui doit consulter?
    * Allez vous faire foutre!!!!!!!!!
    * Je règle mon problème d’alcool et j’engrange mon 2e millions
    * Fuck you!!!!!!


C’est bien ce que je disais: une pute, incapable d’assumer sa condition de pute… By the way, contrairement à son alter ego, Me Papi n’est PAS membre du Barreau. Et il n’a PAS été adopté. Pas plus qu’il n’a la face varte…

PS: le vrai Papitibi? Ah, mais c’est moi, voyons! L’autre, c’est un psychopathe auto-proclamé psychiatre et qui « prescrit » à tout venant les médicaments que lui a prescrit son propre thérapeute…  avec un succès bien mitigé!


Vous vous sentez perdus? N’en soyez pas honteux. Ça fesse fort, je le concède. Les aveux de Simon, un véritable Credo qui raconte, sur le mode de l’enfance du Christ, la pérégrination incertaine de sa vie. Le tout s’achève sur un anathème vétéro-testamentaire. Il proclame Père céleste Papi, son Dieu en qui il a mis toute sa confiance. Simon, dans ses aveux où il se présente comme un Juif, race damnée, race bâtarde, double de la race canadienne-française, porteuse de dégénérescence, de rejet de l’Enfant trouvé du roman des origines de Marthe Robert, exprime le dégoût que le schizophrène éprouve pour sa personnalité, d’où ce besoin impérieux de s’identifier à Papi, au Nom du Père qui s’opposerait au Non du Père (le médecin juif supposé père de Simon). La mère serait une pute par le fait même qu’elle a donné naissance à un Bâtard, l’antithèse refusée de l’Enfant trouvé qui, lui, a des origines nobles et une ascendance directe dans la généalogie. Contre le Non du Père, qui est médecin, il y a le Nom du Père, Papitibi, qu’il choisit pour y associer sa généalogie imaginaire: Je préfère et de loin papitibi à ma câlisse de famille. Il est prêt à foncer chez Papi pour s’y donner tête, cœur, foie et cul. Mais Papi, parce que sadique, répète Non, et Simon se juge le souilleur de la réputation du Père:

PS2: Pauvre Laughrea [surnom de Papitibi, j.p.c.], dont le palefrenier est si pitoyable! Picotte a raison sur un point: son délire a, plus que toute autre chose, porté ombrage à la réputation de ce pauvre Honorable. [10]

[Notes ajoutés aux extraits précédents par Papitibi]
[0] Le faux Papitibi est apparu sous ce nom sous un billet de Jean-François Lisée.
[1] Majestueux, l’un des pseudos de l’humble Respectable [Simon Picotte = Respectable, j.p.c.]
[10] Le doc, mieux connu sous son humble pseudo d’Honorable et sous son identité de Docteur Michael Laughrea, MPhil, PhD, professeur à McGill University


La supériorité de Papi réside dans le fait que le psychotique a un sens de la réalité même s’il l’enferme dans son univers fantasmatique. D’où l’emploi de noms appartenant à des individus réputés. Dans le cas de Papi, la maîtrise du réel le ramène à son propre passé. Avocat issu de province, faisant ses études dans une université mineure américaine dans un domaine administratif du droit moins que spectaculaire, Papi s’imagine en Mme Goldwater, en Michael Laughrea, ou en tout avocat de causes célèbres, ce qui le tire de son «insignifiance», de son «anonymat». Il pontifie auprès de jeunes impressionnables, comme Simon Picotte, pour obtenir des gratifications qui lui ont échappées au cours de sa carrière. Le fait de procéder par l’insulte, la grossièreté, la déconsidération des adversaires, pallie à son manque de maîtrise constructive du monde. Le psychotique
William Blake Hypostase des Archontes
se révèle incompétent à changer le monde, d’où son profond désir de le détruire. Par contre, chez Simon, la schizophrénie n’est qu’une variante mineure de la psychose qui l’infecte peu à peu, qui le ronge. Il se dédouble à travers des noms ou des surnoms idéalistes à leur façon. La multiplication de ses personnalités dépend de la quantité énorme de textes qu’il publie sur les blogues ou envoie en cyberespace. Son préféré reste toutefois «Respectable», comme le groupe rock québécois qui s’est fait connaître de par le monde. C’est un titre de hauteur morale qui a pour but de répondre au titre «Honorable» dont se gratifie Papi. La nécessité de la filiation avec ce substitut fantasmatique est le moteur de toute la structure psychique de  Simon, elle dit le rejet de la famille naturelle pour préférer une filiation entre la bâtardise et les titres hypostasiques. Il va même jusqu’à prendre l’identité d’une femme, Coco Chanel, qui se présente comme petite amie de Simon et s’adresse ainsi à l’ingrat Papi:

cocochanel dit :
6 avril 2011 à 17:57

Les chasseurs F-35 doivent simplement remplacer nos Cf-18 désuets. Ce sont les libéraux qui ont initiés le programme monsieur papiroi. Les conservateurs ne font que respecter le contrat du gouvernement du Canada.
Et en passant je suis l’amoureuse de respectable et vous savez très bien que c’est un bon gars. J’ai lu vos courriels. Vous avez manqué de loyauté pas lui.
Et il y a une différence entre se faire traiter de pute en déjeunant ou pour le plaisir du flirt après une soirée bien arrosée.
Simon était votre ami. Un ami comme lui il y en a pas 2. Il vous confiait toutes sortes de choses et vous l’avez trahi.
Avouez !!
Julie


En effet, ce n’est pas très féminin de la part d’une jeune amoureuse de commencer la défense de son amant en évoquant les chasseurs F-35! Le romantisme a perdu beaucoup de sa classe avec les années, j'en conviens, mais à ce point-là! Enfin, pas dupe le père Papi répond:

papitibi dit :
6 avril 2011 à 19:07
@CocoChaRnel

Si toi tu t’appelles Julie Tremblay, moi je m’appelle Michael Laughrea.
Toi, amoureuse de Simon Picotte. le gars qui se vante de traiter ses blondes de pute? Ou plutôt Simon Picotte amoureux de lui-même?
Tu peux bin de mettre une tonne de parfum, l’odeur pestilentielle de « mon ami Simon » t’avait déjà trahi (sans E) lors de tes premières interventions ici sous ton 174e pseudo.
Avant de te refermer la porte au nez, le bully, une dernière chose: tout le monde sait que les F-18 sont désuets et qu’ils doivent être remplacés. La question n’est pas là. Remplacés avec ou sans appel d’offre? Remplacés après une sérieuse analyse de nos besoins réels, oui ou non. Ces foutus appareils, soit-disant destinés à patrouiller la frontière nord du Canada, n’ont pas un rayon d’action suffisant, compte tenu des distances.
Alors, mon beau p’tit Simon, va refaire tes devoirs. Et trouve-toi une 175e identité; celle-ci est « brûlée ».


Voilà pourquoi ailleurs il conclut: «Bof! Puisque Simon Picotte n'a ni couilles ni queue, il se voit contraint de brandir les miennes...»  Aïe! Aïe! Aïe! Si ça se passe comme ça entre les trois personnes en Dieu, il y a révolution de Palais au Ciel! C’est fou comme tout cela ressemble à une liaison homosexuelle! Bien sûr, il y a la petite amie enceinte qui s’est fait avorter. À une époque où l’on vit sur la drogue, où l’on fréquente des psychiatres contre lesquels on est en guerre, où l’on se cherche, toujours au moment de franchir le borderline, il faut comprendre que le pénis reste l'aiguille de la boussole. Voici Papi, Bonobo des bonobos dotés de deux pénis! C’est plus que suffisant et le psychotique a souvent besoin d’amplifier la vérité pour mieux l’affirmer dans sa folie. D’autre part, la progression de la psychose à travers la schizophrénie de Simon est évidente:

respectable dit :
22 juillet 2011 à 21:00

Je sais que je suis une ordure.
Je suis né dun mansonge, et jai continuer dans le mansonge toute ma vie.
J’ai faitte chié le bohomme, yé pus capable me voir en peiture.
J’ai faitte braillé ma mère.
Que le diable les emporte, c’est deux trous de cul. Comme moé.
Mais le pire de toutte, c’est le doc.
Lui, y m’a chié parce que je suis pas de son monde, qu’il dit.
Ya raison.
Mais me faire dire ça quant j’essaye me sortir de mes problème de consommation, c’est chien. Surtout après ce que j’ai faitte pour lui.
J’ai hâte de voir ma psy. Le 11. C’est la soule qui me comprend. Je dois être rendu trop fou pour le monde normal mais les psy, surtout les femme psy, sont plus malade que leur patiants.
Ton ami Simon


La contamination du schizophrène par le psychotique, en effet, se révèle dans le discours ordurier qui appartient à la psychopathie. La haine contre soi mise en balance avec la haine de l’autre. L’usage de l’insulte par un jeune homme qui, d’autre part, formule des phrases tout à fait convenables, montre à quel point, une fois de plus, là où la conscience délire, l’inconscient s’exprime clairement. Il implore son tortionnaire de l’excuser d’utiliser son nom, ignorant que s’approprier son nom, c’est s’approprier le Nom du Père, ce qu’il ne peut être, ni par rapport au psychotique, ni par rapport au schizophrène qu'il est. D’où ce:

PS: jespère que tu m’en veus pas trop si je publie partout sous ton pseudo. Papitibi, Papittibi, _papitibi_, papitibi®, tu pouras pas courrir assez vite pour faire le tour, moé j’ai rien à faire, chu su le BS. Toé, je sais que t’es malade, quant t’en pouras pus de courrir, tu crèveras, vieus singes. [Simon m’avait fait parvenir par e-mail une photo d’un singe grimaçant à côté d’une photographie présumée de Papi]
Si t’arrète de te servir de mon psedo que j’ai inventé en 98 pis que tu ma voler, je vas te laissé vivre.
DERNIER AVERTISEMENT. Le huissié s’en viens.
Je vas te payer une belle couronne de fleurs, pis le doc aussi. Tu le savait pas mais le doc est jalou de ton inteligeance. Y te va même pas à cheville. Quant tu écrit, tu lui fait de l’ombrage.
Michel-Ange Enlèvement de Ganymède
«Je suis une ordure». Nous nous rappelons que c’est l’expression souvent utilisée par le président du tribunal autrichien, Schreber, cas fort connu puisque Freud l’a analysé en profondeur. Et c’était …un psychotique. Position masochiste: Simon se met, passivement, à implorer son persécuteur, celui qui le refuse comme Fils malgré le serment de haïr père et mère (le doc et la pute). Il ne cesse d’évoquer son Nom comme une bonne sœur évoque son «divin époux», et, sadique, il répond Non. Buñuel n’aurait pas fait mieux dans son cinéma. Il y a péril dans l’hypostase. Fils adopté, bâtard, homosexuel refoulé on connait tout ça. La drogue par contre, non. Le complexe de Ganymède, l’inceste homosexuel père/fils, un drame encore trop souvent ignoré de nos jours. Fantasme comme réalité. Et Papitibi, lui, n’est pas moins pervers:

papitibi dit :
22 juillet 2011 à 21:40
@Peste Rectale (21h00)

Je te publie quand tu ne t’y attends pas.
Et quand tu crois pouvoir m’amadouer avec ton lichage de cul, je t’enweille chier.
C’est comme ça.
Continue tes menaces et ton intimidation, asshole. Tu vas voir, Pinel, c’est le paradis, pour des psychopathes de ton espèce!
Kâlisse de malade!


Psychopathe, Simon? Mais non. Simon progresse (ou régresse plus précisément), de la schizophrénie à la psychose. Le réel va s’obscurcir en lui au fur et à mesure qu’il s’abandonnera dans ses fantasmes cultivés par le psychotique sadique. C’est la «MTS» refilé par Papi qui va faire tout ça. Par contre, la psychose de Papi le dissimule dans le cinquième placard, incestueux avec la figure du Fils: terroriste, traître comme un Jean Genet dans sa taule sous l’Occupation, à se faire enculer et à trahir les enculeurs auprès des Occupants, pour devenir, selon Jean-Paul Sartre «Saint-Genet», patron des comédiens! Et ce jaloux, qui n’attend plus que le moment de se baisser le devant et lever le derrière pour se faire enfourner par Papi! Ça vaut un show de contorsionniste au Cirque du Soleil.

S. G. dit :
22 juillet 2011 à 22:28

Sérieux….en 13 ans d’internet j’ai jamais vu un cas pathétique comme Picotte…pis osti j’en ai vu des trucs….mais être une larve de même pis qui a même pas d’excuse d’être jeune pis niaiseux ca dépasse tout entendement
Simon…dude trouve toi une vie…trouve toi une job fais de quoi…


Car Simon a de la concurrence:

the Ubbergeek dit :
22 juillet 2011 à 22:35

Ce type est vraiment une sous-merde.. Mais plus..
Il a besoin d’un examein psychiatrique. C’est pathologique!


Et le pauvre Papi, plaint par tant de petites ventouses, est aux anges:

papitibi dit :
22 juillet 2011 à 23:02

N’en jetez plus. La cour est pleine…
Pour ce qui est du psy, il le voit le 11, mais un menteur pathologique peut-il PARFOIS dire vrai?
J’espère pour lui que c’est vrai. Je lui souhaite de lâcher du lousse. Mais en est-il capable?
Pour ceux qui ne sauraient pas, cet oiseau-là m’a adressé des centaines de courriels depuis janvier 2009. Menaces et intimidation, entrecoupées par des messages d’amitié.
L’amitié d’un crocodile, avec ses tonnes de larmes de repentir? No, thanks.


Et le rival de lui proposer tout gaiement:

the Ubbergeek dit :
23 juillet 2011 à 00:30
Papitibi, rapporte tout cà à la police. Ca pourrait entrer peut être dans un acte criminel, harcèlement.


Ce à quoi Papi réfléchit:

papitibi dit :

23 juillet 2011 à 04:00
@Geek 0h30


« Ca pourrait entrer peut être dans un acte criminel, harcèlement. »
Ça fait 930 jours qu’il menace de me poursuivre au civil pour diffamation. J’attends. Je me surprends à me demander si je devrais pas lui fournir mon nom, mon adresse et mon # de téléphone, pour l’aider un peu! D’un autre côté, comme il m’a déjà menacé (ICI) de m’obliger à ramasser mes dents sur le trottoir, j’hésite un peu. Je vas me prendre une bonne police d’assurance-dents-ramassées-sur-le-trottoir avant!
Quand il va me poursuivre au civil, je lui kâlisse une défense assortie de ma propre réclamation, et il va devoir ramasser ses 10 cennes pendant les 60 prochaines années pour rembourser mes dommages.
Au criminel, c’est jusse un paquet de troubles pour moi et ça ne me rapporterait rien. Mais si je change d’idée, il va être le premier à le savoir…


Décidément, ce juriste diplômé, qui n’est jamais capable d’argumenter avec des règles de droit mais seulement avec une accumulation de coupures de journaux, ne sait pas quoi faire en cas de harcèlement? Ou a-t-il pris son diplôme? Dans une boîte de Cracker’s Jack avec l’étoile de sheriff, ou l’a-t-il acheté au Club Price. Ce qu’il connaît du droit c’est non pas l’essentiel que tout avocat doit savoir, mais celui du plaideur: gagner et tirer des sous de la machine judiciaire. Il n'a visiblement aucune formation de droit autrement que par les reportages publics, et comme au royaume des aveugles les borgnes sont rois, on comprend qu'il s'imagine dominer de haut tous les éclopés qui l’entourent.

Mais le bestiaire ne s’arrête pas là.

mangouste rieuse dit :
23 juillet 2011 à 12:58

Il ne connaît pas le danger, le vrai danger…
Ignorance et manque de respect peuvent être cassi belli.
J’ai l’impression que ce pourrait facilement être le contraire qui se produirait, Papitibi : lardon arrivant difficilement à se courber l’échine pour tenter de ramasser ses morceaux de mâche-patate sur le trottoir si, d’aventure, il décidait d’aller vous menacer in situ.

Que d'expressions latines pour impressionner Papi qui, dans le contexte, ne sont qu’ostentations flatteuses auprès du Bonobo alpha. Cela confine au royaume du Père Ubu, où tout est bon au dîner sauf la «merdre»? Et comme à  la fin d’un mauvais mélodrame, le bouffon de s’exclamer:

ManiHacK dit :
23 juillet 2011 à 18:44

Le schizo a encore frappé:


Pour une relation censer être terminée depuis décembre 2008, elle s’étire encore en 2011. Tout ce temps, Simon tient parfaitement au courant Papi de ses allers et venus et entre deux menaces, deux chantages affectifs, le manipule, l’implore de manière pathétique,
Edgar Allan Poe Gordon Pym
aspire profondément à être rappelé auprès du Père. Ce petit fat de province n’est qu’un abuseur moral sinon, et est-on en droit de le penser? physique. Il se fait une petite cour de suiveux, alors que l’Armada dont s’entoure Simon apparaît plutôt peuplée de mariniers imaginaires.

Autant le personnage de Papi apparaît grotesque, autant celui de Simon nous attriste. Parce que l’un s’en va directement sur la voie du crématorium et que l’autre a déjà été infecté d’un amour pathologique. «Je t’aime» crie Simon. «Moi non plus» répond Papi. L’amour cybernétique est sans issu. À travers un sado-masochisme moral, deux individualités se crêpent le chignon en public. Cette «fiction» demande un descripteur et un critique, comme au baseball. Et il faut, non pas un arbitre, mais quelqu’un pour dire Game is over
Montréal
27 novembre 2011

3 commentaires:

  1. Pour en savoir davantage sur papitibi

    papitibidemasque

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  2. Pour en savoir plus sur papitibi, alias Pierre Lavallée de Rouyn-Noranda, double radié du barreau, faire papitibi Pierre Lavallée Rouyn-Noranda sur Google. Par exemple, vous obtiendrez ceci:

    http://nodiffamation.com/2012/12/23/papitibi-le-double-radie-radie-du-barreau-en-1997-et-en-2007-et-auparavant-vire-de-letude-pour-laquelle-il-travaillait/

    Papitibi et Michael Laughrea ne sont nullement la même personne. Je demande à l'auteur Jean-Paul Coupal de changer son texte en conséquence.

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  3. Effectivement, il n’y a pas grand-chose d’exact dans ce billet. Il s’agit d’un trio mutuellement exclusif qui ne s’aime pas.

    Papitibi : Pierre Lavallée
    Respectable=Simon Picotte
    Honorable=Michael Laughrea

    Les 2 « able » sont des « victimes » de papitibi. Mais les 2 « able » ne s’aiment pas plus je pense. Mais ce sont bel et bien 3 personnes distinctes. Genre de trio chien, souris, chat dans l’ordre.

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