jeudi 30 août 2012

Le carré vert-concombre


LE CARRÉ VERT-CONCOMBRE

Semé par la belle Arielle Grenier au début de la grève étudiante en février 2012, opposé au carré rouge-tomate, le carré vert-concombre était plutôt discret durant les grandes heures de la crise étudiante. Maintenant, à la fin de la campagne électorale, le voilà qui ressurgit, servant du suaire à deux victimes de cette maudite grève. Mihai Adrian Draghici, un étudiant en histoire à l'Université Laval, et Kim Laganière, qui étudie en soins infirmiers au Collège Montmorency, ont déposé une demande d'autorisation de recours collectif, jeudi le 30 août 2012, au palais de justice de Montréal. Il est vrai que d’esprit, les historiens sont généralement conservateurs, le «progrès» social les inquiète car il défait l’ensemble consolidé qu’ils s’imaginent être la finitude de l’Histoire, c’est-à-dire que l’état dans lequel nous sommes clôt l’Histoire puisque nous en avons atteint les limites à la quasi-perfection. Mais, plus sérieusement, ce jeune monsieur d’origine roumaine affectionne le canal V qui nourrit son esprit de jeune intellectuel; a un faible pour un libertarien de droite en politique américaine; s’oppose férocement aux Québécois qui demandent un registre des armes à feu et se bourre de pop corn en regardant la nième reprise de Star Wars!

Ce némésis de Gabriel Nadeau-Dubois - étudiant en histoire,  on s'en rappelle - demande encore, sur son site Facebook, sa démission (bien qu’il l’ait obtenue); demande également la démission de Pauline Marois (il se sent bien frileux, le pauvre, devant la Dame de Béton), et surtout que le méchant Amir Khadir soit démis de son poste de député (élu). M. Draghici démontre un anti-indépendantisme et un anticommunisme farouches qui opèrent par des moyens communistes pour accéder à un libéralisme de la satisfaction de ses caprices. Comme le serpent ouroboros, il s’avale la queue jusqu’à s’en étouffer!

Pour Mlle Laganière, qui s’empresserait de se rendre dans les hôpitaux afin de sauver le plus grand nombre de vies possible de la légionellose, on comprend son désarroi d’avoir manqué une partie de sa session. M. Draghici, pour sa part, pourrait bénéficier d'une sympathie semblable si ce n'était que ce jeune homme de 22 ans «espérait compléter son baccalauréat l'hiver dernier pour s'inscrire cet automne à la maîtrise en études internationales». Lorsque nous verrons plus loin son niveau de compétence en matière historiographique après un BAC à l'Université Laval, on peut tout simplement affirmer que les études internationales ne perdent rien à l'attendre. C'est un opportuniste aux idées d’extrême-droite qui, parce qu’il vient d’un pays hypernationaliste (celui du Conducator) et pro-totalitaire (la soumission passive devant Hitler, puis devant Staline), vient régler, à travers la politique d’ici, les contradictions qu’il ressasse contre son foyer d’origine. Qu'il s'oriente, investie d'une mission à la Star Wars, dans le monde des relations internationales pour le Parti Conservateur, lui qui, comme je l'ai signalé plus haut, s'oppose à la tenue d'un registre des armes à feu au Québec, c'est une contribution dont nous pouvons nous dispenser. C’est triste à constater, mais c’est le cas typique d’un grand nombre d’immigrants qui pensent résoudre ici les contradictions de leur histoire nationale et n'entendent jamais accepter l'idée qu'ils sont, ici, ailleurs, dans une autre «histoire» dont il faut accepter les paramètres d'historicité. Ils refusent obstinément, malgré des aveux de se vouloir Québécois, d'adhérer à la vie ni aux valeurs, et encore moins à la nature politique et sociale de la vieille noblesse bretonne. Première étape pour eux, donc, se placer en position de victime, de n’importe quelle victime, devant le milieu majoritaire qu’ils rejettent par volonté d’ignorer ce qu’il est, par vanité exogénique frustrée, par amertume partisane flouée. CQFD, il faut que quelqu’un paie. Et on aura compris qu'en ce cas-ci, ce sera le gouvernement, l’université et tous ceux qui peuvent être poursuivis par la loi pour la crise étudiante qu’ils rejettent comme le bouc émissaire de toutes leurs frustrations infantiles.

Pour Mlle Laganière, qui désespère d’obtenir son diplôme pour se rendre au chevet des mourants afin de leur prodiguer la dose léthale de morphine, on comprend son désarroi d’avoir manqué une partie de sa session. Le recours collectif se traduit, on le devine aisément, par des dédommagements (financiers) pour des préjudices subis, en raison de la grève étudiante. Mais comme le Premier ministre Charest a dit que c’était un boycott et non une grève, il faut donc considérer que tout le monde ne trouvait pas que le produit valait le prix demandé puisqu’ils l’ont boycotté et se sont rendus à l’évidence qu’ils pouvaient vivre sans lui. Mais, si par contre, certains se satisfont de fond de poubelles des McDo ou veulent vivre comme des vidangiens intellectuels, why not? Mais l’on s’aperçoit vite que tout cela relève moins d’une frustration authentique que d’une manipulation, une escroquerie politique menée à travers la démarche de deux étudiants encadrés par la Fondation 1625, qui s'est donnée pour mission de mettre en contact les étudiants qui s'estiment lésés par la grève étudiante ou, comme le dit si bien son porte-parole, Marc-Olivier Fortin, chef des Conservateurs québécois, publiciste d’une feuille de choux anglophone appelée pompeusement Prince Arthur et parfait nègre de service : «Des pertes de salaires, pertes de stages, pertes de bourses, ce sont tous des trucs qui peuvent entrer dans le recours et évidemment, c'est quelque chose d'assez énorme. Un étudiant qui perd une année de salaire, qui perd un stage, ça a tout un impact sur sa vie, sur son cheminement professionnel». Derrière «tous ces trucs», véritable aveu que la poursuite repose sur un dramatique sac à malices, se cache donc une de ces gimmicks genre : comment faire de l’argent avec l’argent des autres.

Kim Laganière, lors de la conférence de presse à Montréal, s’est plainte que la grève avait retardé l'obtention de son diplôme de six mois. Elle a expliqué qu'elle n'a pas pu obtenir son DEC en raison de la suspension des cours, on comprend son désarroi d’avoir manqué une partie de sa session. Surtout qu’elle doit attendre le prochain examen qui n’aura lieu qu’en mars 2013 pour l’obtenir, son maudit diplôme! Ensuite, pour ajouter à l'énormité de nos deux lascars, la plainte vise 18 collèges et 7 universités, tous francophones (comme par hasard), qu'ils ont sûrement fréquentés religieusement. Le «truc» dont parlait M. Fortin, c’est d’étendre une arnaque juridico-financière à un plus grand nombre de requérants possibles, leur promettant implicitement une part d'un magot que la poursuite s'entend à faire cracher par l'appareil judiciaire. Chacun espérera ensuite toucher une part du magot qui sera divisé entre ces nouveaux orphelins de Charest. C'est afin de noyer nos deux poissons dans le bocal de piranhas conservateurs que le parti se cache derrière la Fondation 1625. C’est d’ailleurs eux qui leur ont trouvé un comique de justice, Maître Michel Savonitto, qui énonce, tout de go, que les collèges et universités seront poursuivis pour ne pas avoir assuré les cours après le vote de grève. Mais ce qui est encore mieux, c’est lorsqu’il appuie le recours sur «le contrat signé entre les étudiants et les établissements». L’affaire n’est donc pas pédagogique ou éducationnelle, mais strictement commerciale; une business à laquelle sont rapetissées les institutions d’apprentissage, ce qui ramène à l’une des dénonciations honnêtes et justifiées de la CLASSÉ durant le «printemps érable». Assimilés cégep et universités à des entreprises de production et de consommation de «produits académiques», où business as usual, dénonce le parfait opportunisme de la démarche. C’est une poursuite que deux «clients» engagent contre des «entreprises», avec lesquels ils ont fait «supposément» affaires - car il est certain qu'ils n'ont pas fait affaire avec toutes les entreprises inscrites dans la poursuite -, à l’exception du cégep de Montmorency pour l’une et de l’Université Laval pour l’autre, deux institutions qui n’ont pas répondu aux attentes contractuelles passées en début de session. L’extension du recours collectif est donc une affaire strictement politique, éthiquement malhonnête, qui intervient dans le dernier tour de la campagne électorale, pour mousser un parti qui est totalement absent de la course, le Parti Conservateur du Québec.


Pauvre mademoiselle Laganière, dans le fond, ce sont les bénéficiaires des hôpitaux qui souffriront le plus de cette année de retard, on comprend son désarroi d’avoir manqué une partie de sa session. Mais revenons au triste rapace, maître Savonitto - peut être, lui aussi, un habitué des visites au yacht de Fat Tony Accurso? En fait, je l’ignore, mais… -, donc, maître Savonitto, reproche aux établissements de n’avoir rien fait pour forcer la tenue des cours, et comme les corps de police relèvent des lois provinciales, il ramène le paquet en pensant siphonner le Gouvernement du Québec en sus, comme si l’argent des collèges et universités ne venaient pas des mêmes poches que celui de l’État. Une vache a plusieurs trayons, pourquoi se contenter d’un seul! Cette grande habileté avocassière, qui n’a pas grand chose à déballer dans son plaidoyer, nous épate de généralités : retard dans l’entrée du marché du travail, frais substantiels supplémentaires reposant sur les épaules des étudiants… Que des bons sentiments - comme nous disons que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Mais l’honnête monsieur Savonitto a foi en la justice, et laisse au tribunal le soin d’évaluer le montant des dommages. Enfin, le bulletin d’information Radio-Can. plante la croix dans le cercueil de cette magouille conservatrice : «L'autorisation de ce recours collectif prendra plusieurs mois. Quant à la procédure judiciaire, elle risque de prendre plusieurs années».

Pauvre, Mlle Laganière qui finira de payer les frais d’avocats à sa retraite, quand son fonds de pension aura été dilapidé par les méchants communistes, on comprend son désarroi d’avoir manqué une partie de sa session. En ce qui concerne M. Draghici, vidangiste passionné de V et qui compte parmi les admirateurs d’Éric Duhaime - attention, Mihai, Éric est à voile et à vapeur, sinon à vapeur seulement -, ça pourrait angoisser ta copine! Enfin, pour remettre les pendules à l’heure d’une montre qui n’a pas été ajustée au décalage horaire, ça ne prend surtout pas l’«intelligence historique» d’un Dominic Maurais, du ‘ournal de Mon’réal, pour te remettre à l’heure.

Voilà un parfait exemple de notre anti-intellectualisme primaire - certains diraient primate - que ce connard qui, croit M. Draghici, pourrait lui servir de substitut à ses cours d’histoire annulés. Ce Maurais entendait bien ridiculiser en discréditant un rappel de Nadeau-Dubois sur la désobéissance civile, se référant aux suffragettes, à Rosa Parks, à Gandhi et au pasteur King. Or, c’est Nadeau-Dubois qui a raison. Les suffragettes, Rosa Parks, Gandhi et Luther King pratiquaient bien la désobéissance civile, celle de Thoreau, que MM. Maurais et Draghici semblent ignorer. Et la désobéissance civile se confond bien avec la non-violence, à la fois par essence (désobéissance plutôt qu'agressions armées) et par tradition (de Thoreau à Tolstoï, à Gandhi, à King), dans la mesure où elle demeure une stratégie constante de force politique qui propose de faire exactement ce que font Mlle Laganière et M. Draghici : se servir du chantage affectif populaire pour obliger les gouvernants à obtempérer à leurs revendications. De plus, au-delà des légendes qu’on en a fait - dixit M. Maurais -, ce sont des êtres dotés d'une historicité physique, c’est-à-dire qu’ils ont vécu et faits ce dont on dit qu’ils ont fait. Confondre Gandhi avec Robin Hood, c’est du niveau intellectuel du ‘ournal de Mont’éal. De plus, pour son information, le sanskrit n’est pas un dialecte populaire mais un langage sacré, comme l’hébreu pour les Israélites, qui est pratiqué par les Brahmanes pour la lecture des textes sacrés. On ne «parle» donc pas sanskrit en Inde, pas plus qu’on parlait latin couramment au Québec avant 1960. Quand l’amusant mais pervers petit monsieur Maurais écrit : «En avril 1930, en compagnie de milliers de marcheurs, Gandhi avait défié les autorités britanniques en Inde en allant ramasser du sel dans les dépôts de la Couronne. Les manifestants avaient été battus, mais tous avaient scrupuleusement respecté les règles de non-violence édictées par Gandhi : éviter la colère, endurer la colère de l’adversaire, supporter les attaques sans répondre, se soumettre volontiers à l’arrestation et ne pas répondre par la violence», il est trop idiot ou de mauvaise foi - au choix - pour se rendre compte que c’est exactement ce que les étudiants ont fait durant le «boycott» du printemps : ils ont désobéi pacifiquement et malgré qu’ils aient été battus par la police, ils ont dominé leur colère, endurer les insultes des gouvernants et des journalistes imbéciles, la jalousie mesquine des provinciaux, enfin n’ont pas eu d’autres choix que de se soumettre à l’arrestation, et si certains ont pratiqué la violence c’est qu’ils ne faisaient pas partis du mouvement, car bien souvent ce sont des étudiants eux-mêmes qui les ont dénoncés à la police. Qui n’était pas à Montréal durant ce printemps, n’a pas vu les manifestations monstres avec des gens de tous âges : des mères avec leur poussète, le bébé dedans; des personnes âgées carrés rouges, des handicapés de l’hôpital Borromée sur la Boulevard René-Lévesque, enfoncés dans leurs chaises roulantes ou étendus sur leur civière et qui tenaient à manifester leur soutien à la cause étudiante. En fait de rectifications historiques, on repassera.

Encore là, dans le cas de Rosa Parks, de Montgomery en Alabama, c’est pour un acte de «désobéissance civile» qu’elle fut arrêtée, car elle refusa, le 1er décembre 1955, de céder son siège réservé aux Blancs, désobéissant non pas à un policier mais au conducteur du bus, James Blake, qui lui demandait de laisser sa place à un Blanc et d'aller s'asseoir au fond du bus. Dans les bus de Montgomery, les quatre premiers rangs étaient réservés aux Blancs tandis que les Noirs, qui représentaient trois quarts des utilisateurs, devaient s'asseoir à l'arrière. Ils pouvaient toutefois utiliser la zone centrale jusqu'à ce que des Blancs en aient besoin; c'est alors qu'ils devaient ou bien céder leur place et aller vers le fond, ou bien tout simplement quitter le bus alors que les sièges réservés aux noirs étaient occupés. Voyant le refus de Rosa de céder sa place, Blake appela la police et ce fut là le motif de son arrestation. En réplique à cet acte d'infâmie, mais conforme aux lois ségrégationnistes de l'État, le jeune pasteur King organisa une réplique, élargissant l'usage de la désobéissance non-violente dans la revendication nationale de l'égalité des droits civils entre Blancs et Noirs. Voilà comment nos historiens de Panurge entendent faire la leçon aux Québécois qu’ils traitent avec mépris et condescendance, du haut de leur ignorance et de leur vacuité. Ce M. Draghaci est-il un produit représentatif de la qualité du département d’histoire de l’Université Laval, ou seulement une autre poire dont le régime universitaire entend siphonner les frais de scolarité moyennant un diplôme phauné qui discrédite par le biais les diplômes mérités? Quand un apprenti historien ne peut applaudir qu’aux crachins d’un imbécile qui gicle son encre sur le papier-cul de Péladeau, il y a quelque chose, vraiment, de pourri dans le Royaume du Québec. Parler de la désobéissance civile sans savoir ce que c’est, ni en connaître l’histoire, cela aussi fait partie de l’anti-intellectualisme québécois, tout en confinant à la désinformation et à la propagande la plus gœbbelsienne qui soit.

Bref, toute cette affaire du carré vert-devenu-concombre précise la réalité de ce que sont les institutions d’éducation supérieure dans la mentalité de la minorité dominante québécoise et leurs différents porte-paroles : politiciens, gestionnaires, syndicalistes, journalistes, étudiants dociles. Non pas qu’il est déshonorant en soi d’être contre la grève étudiante. Il est tout à fait légitime de se positionner contre les moyens stratégiques pris par un milieu contestataire. Si l’on est persuadé que les grévistes ne sont que des gens qui veulent vivre «la belle vie», comme disait un autre de ces journalistes toxiques de la presse à grand tirage, en pensant égoïstement refuser la hausse libérale, alors pourquoi ne pas aller à ses cours seulement pour avoir des diplômes et les monnayer, de réclamer tout simplement le produit pour lequel on a payé en début de session, c’est-à-dire les crédits et la diplômation? Dans cette double situation, qui se reflète comme dans un miroir, moralement, carré rouge tomate et carré vert concombre s’équivalent dans le jardin maraîché de M. Breton-Smithers.

Mais si l’évolution du carré rouge tomate dépasse la revendication première strictement financière et par le fait même égoïste; si elle s’élève vers une redéfinition des institutions qui dispensent ces produits; si elle met en accusation la manière dont l’argent versé est dépensée par ces dites institutions; si elle questionne en profondeur le rôle de ces institutions dans la société post-moderne actuelle, dans ses orientations et ses aboutissements, il faut que le carré vert concombre évolue lui aussi. Or, que constatons-nous après plus de six mois de conflits? Alors que le carré rouge tomate a mûri sous la douce température du printemps, le carré vert concombre s’est ratatiné. Non seulement il n’a pas mûri, sa chair s’est repliée sur ses graines. Son enveloppe a séché, s’est durcie et en ce légume pourri, les forces conservatrices du Québec ont reconnu un produit alléchant pour faire cracher de l’argent des fonds publics québécois! M. Fortin, ce soir, faites-vous donc un bon sandwich au porc frais avec des tranches de ce concombre et un bon p'tit Pepsi frette, juste avant de vous endormir. Je peux vous jurer que demain matin, vous lui ressemblerez en consistance et en substance.

On aura vite saisi, mademoiselle Laganière, tourmentée que vous êtes par les souffrances humaines et dont, je le répète, on comprend votre désarroi d’avoir manqué une partie de votre session, que la victimisation est utilisée ici à des fins frauduleuses. M. Fortin, dont la componction à l’égard de votre triste situation n'a d'égale que la ponction politique qu'il entend tirer pour Stephen Harper, s’en fout «carré-ment» et, par votre action en justice, vous confirmez l'idée qu'il a de vous que vous êtes une bonne poire, pour ajouter à votre malheur. Il n’y a ni noblesse ni exigence de justice dans votre revendication. De la frustration, de l’amertume, de la rancœur, tout comme la belle Arielle, mais nul Parti Libéral où aller épancher votre bile. À moins que vous ayez sur le mur de votre chambre, le portrait de Sa Majesté avec l’autographe de Stephen Harper en prime, auquel cas vous ne seriez qu’une complice parmi ce troupeau de dégénérés que compte le Parti Conservateur du Québec.

Au Québec, l’ignorance ne cesse de rendre hommage au haut-savoir avec ses courbettes insolentes et ses pions hypocrites sortis tout droit de la cabane à freaks de fête foraine. Pour poursuivre ce spectacle honteux, comme monsieur Breton-Smithers, recteur de l’Université de Montréal, pourquoi ne pas inviter la police à se substituer au personnel enseignant de l'université? Après tout, il n’aurait qu’à modifier légèrement la devise de son institution : Fide splendet et scientia (Elle rayonne par la foi et la science) en Vis splendet et politia (Elle rayonne par la violence et la police) tout en équipant sa tour de miradors achetés pas chers au Dollorama d'Auschwitz ou de Buchenwald⌛

Montréal,

30 août 2012

2 commentaires:

  1. Ah, un autre gauchiste fini qui semble adorer écrire n'importe quoi, puis sans doute le lire à voix haute, sur des gens qu'il ne connait aucunement, sauf en se basant sur des détails relevés d'un compte facebook ici, d'une entrevue là. Un autre masturbateur intellectuel qui se croit brilliant en insultant tous ceux qui oseraient penser autrement que lui, car, on le sait bien, la réelle caractéristique des socialistes comme Jean-Paul Coupal, c'est d'être les adeptes d'un totalitarisme absolu, qui n'accepte qu'une vision très étroite de la société. Lénin serait bien fier de vous M. Coupal, et le pire, c'est que je sais que pour vous cette phrase n'est même pas choquante... contrairement à ce qu'elle est pour des dizaines de millions qui sont disparus au profit du projet social enrobé du drapeau rouge auquel vous rêvez.

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    1. Non, vous avez raison l'Anonyme (le lâche, le veule), je ne suis même pas choqué par votre texte niais, car en tant que masturbateur, vous me battez à la vitesse avec laquelle vous agitez le poignet pour écrire, mais il ne sort aucun jus consistant de votre plume; à peine un malodorant liquide qui tache l'écran. Alors. Que répondre de constructif? Vous ignorez la différence entre socialisme et communisme; l'expression : «totalitarisme absolu» est un pléonasme et vous devez vous décider entre l'écrire en anglais, Lenin, ou en français, Lénine. Mais pas à la Jean Chrétien. Tant qu'à votre petite morale à la Soljenitsyne, les disparus du Goulag valent bien vos disparus d'Auschwitz. Vous n'êtes pas carré vert, mais carré brun, et vous n'avez qu'à le tirer de votre fondement pour vous l'étamper dans la figure.

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