samedi 20 janvier 2018

Le troll Juste pour rire contre le carré rouge

Juste Pourrir
LE TROLL JUSTE POUR RIRE CONTRE LE CARRÉ ROUGE

(Article publié le 23 mai 2012 sur Facebook)

Je croyais qu'un homme comme Gilbert Rozon, qui se vante d'aimer Montréal au point éventuellement, peut-être, en devenir maire, aimait vraiment rire. Là, il ne rit plus du tout. Les festiveaux sont en danger! Les touristes désertent-ils tant que ça les grands hôtels? Annule-t-on des réservations pour le Grand Prix de Montréal, de peur qu'une horde de tout-nus volent la vedette à Berny? Juste avant son apparition au tj de 18 h. le 23 mai, Radio-Can présentait un reportage de David Gentile. Un commerçant local disait que les mouvements de rue ne l'inquiétaient pas. Et le journaliste de commenter que l'inquiétude s'emparait des commerçants du Centre-Ville!!! Décidément, ou le montage était mauvais, ou se voulait «juste pour rire», ou Gentile ne parlait peut-être pas des mêmes commerçants!

Puis vint ce pauvre Rozon. Malheureux comme la pluie. Il avait lu sur un site que les étudiants québécois payaient le plus cher leurs études en Amérique du Nord! Qu'il avait découvert, en enquêtant, que ce n'était pas vrai;-))) Que le gouvernement avait raison d'aller chercher chez eux leur juste part des frais de scolarité:-(((  Que la loi spéciale 78 n'était que pour un an et qu'elle ne concernait que les parcours livrés préalablement à la police (décidément, il fait tout à moitié ce Rozon!)… Bref, notre maître humoriste transmettait, à genoux les bras en croix, les âneries du gouvernement Charest. Il répétait bêtement les litanies du gouvernement qui, en gage de bonnes volontés, avançaient les «reculs» du gouvernement qui n'ont été que des modes de falsifications de la hausse des frais étudiants en augmentant des prêts et en étirant le temps des intérêts à rembourser. Messieurs les banquiers, qui financent Rozon, disent merci au moins. Ça, c'est juste pour rire!

Bien pis, pôvre bête! Il avait voulu «converser» avec des opposants qui lui tiraient des tomates, annonçaient qu'ils allaient boycotter ses festiveaux de merde, tout en lui lançant des injures personnelles. L'équipe Rozon, qui ne s'est jamais gêné de bloquer le trafic urbain pour filmer ses niaiseries, n'aime pas que les étudiants bloquent les rues pour leur cause! Voilà le genre de modèle d'entrepreneurship qu'on monte au pinacle!

Quand on entend des gens comme Jean Lapointe ou Yvon Deschamps se perdre en louanges pour ce type, «les unions que ça donne», en effet, si c'est pour avoir ça comme boss! Et celui-là n'est pas mort! Qu'on le veuille ou non, un événement comme celui que nous vivons sépare les hommes des enfants. Et les enfants ne sont pas ceux qui se promènent dans les rues, chargés par les policiers à chevaux ou en bicyclettes, ce sont ceux dont la polymorphie des désirs, y compris les plus malsains, siphonnent suffisamment de revenus auprès des spectateurs pour pouvoir se les payer, quand ce n'est pas passer directement par la violence elle-même, et M. Rozon sait de quoi il s'agit, puisqu'il a eu assez de bons amis pour effacer son casier judiciaire pour lui permettre, en tant qu'hommes d'affaires, de se promener partout dans le monde, ce qu'on ne ferait pas pour un vulgaire voleur.

On comprend en quoi M. Rozon défend la ligne dure du gouvernement envers les étudiants, comme il a aimé qu'on ne l'utilise pas eu égard à son crime.

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