QUENELLE DE BREST
Herbert Tobias. Day-dream after «Querelle de Brest», 1952 |
Dans son célèbre roman Querelle de Brest, Jean Genet situe son récit d'amour-volage dans la ville portuaire de Brest. Publié en 1947, il nous raconte l'errance d'un marin homosexuel dans la ville considérée dans l'Entre-deux-Guerres comme l'une des plus insalubres de France. Brest sert de miroir à une nation vaincue, où les mœurs sont corrompues, déliquescentes, et devenues informes. Le décor portuaire même est une métaphore de l'âme des personnages. Ville obscure. Ville puante où les sodomites se donnent rendez-vous sur des terres humides d'où se dégage une forte odeur d'urine et où il faut faire attention de ne pas s'étendre sur des étrons. La seule valeur de mise reste la «possession» sexuelle. La fumée qui se dégage des petits bistrots où s'entassent marins et prostitués des deux sexes, les amours, les trahisons, les délations enfin le meurtre gratuit participent de l'éros de Genet. Pas de véritable passion amoureuse sans la prémonition de la mort imminente, inscrite dans le jeu des corps. La vie ne vaut plus rien dans l'univers de Brest. Seul le sexe signifie encore quelque chose, et l'amour n'est que l'ombre de la fonction orgasmique des corps. La chair elle-même n'est plus au rendez-vous. Seulement des pénis qui enfoncent des trous de cul. L'odeur même du varech amplifie celle du sperme répandu entre les fesses des matelots alourdis par l'alcool et la came. Les vieux murs de Brest suintent la gourme. De ce terreau de décomposition organique, on pourrait dire également qu'est née la quenelle.
Qu’est-ce que cette quenelle qui se met soudain
à fleurir bon la France post-sarkozienne? (Je ne dirais quand même pas une
France «hollandaise»!). Une heure et demie de spectacle non-stop antisémite de
Dieudonné? Quand même pas! Entendre parler une heure et demie de temps contre
les Juifs, ça doit devenir lassant assez vite. Autant lire l’un de ces bons
vieux pamphlets paranoïaques de Céline. Voir une bande de jeunes soraliens (et
non soreliens) applaudir à tout rompre les salmigondis humoristiques d’un
faiseur, et payer pour ça! Vraiment, c’est de l’arnaque …française. Bref, quelle
que soit sa signification, la quenelle est en train de devenir le signe de
ralliement de tous les imbéciles de la terre. L’on cherche fort loin les
origines de sa provenance, et sans doute en trouvera-t-on une quelque part, lors les guerres de religions ou de la révolution. D’ailleurs, on ne s’entend
pas trop, comme vous allez le voir, sur la façon de la faire. Le bras tendu des
fascistes vers le Duce ou le Führer, c’était facile, n’importe quel idiot
pouvait apprendre à le faire. Mais pour la quenelle, c’est différent. Il faut
presque donner un cours 101 à ceux qui ne savent pas trop si c’est un bras
d’honneur vers le bas ou le renversement du salut nazi (le fameux Sieg Heil!). En attendant qu'un quelconque sémioticien
parvienne à résoudre le problème et nous donne un cours sur la
direction que prend la main perpendiculaire au bras avec les degrés de l’échelle sur
la manche, il est permis de mesurer : un peu, moyen, beaucoup, à la folie, quenelliens!
Avant donc que les universitaires s'en emparent, l'histoire de la quenelle nous apparaît plus ordinaire dans les faits. En 2003, Dieudonné, sur le réseau France 3, se présente vêtu d'un treillis, en cagoule, avec des papillotes et un chapeau de juif orthodoxe sur la tête. À la fin du sketch, il lève le bras et lance «IsraHeil»! Tout de suite, c'est la polémique. «C'est le moment où il bascule, nous dit l'historien Stéphane François de l'Université de Valenciennes, spécialiste des contre-cultures et de l'extrême-droite. Pour lui, «Dieudonné a un problème identitaire, il se réfère alors à des groupes radicaux racialistes américains noirs, comme par exemple la Nation de l'Islam, pour expliquer que les Juifs ont eu des parts dans la traite négrière. À ce moment-là, une fracture se crée chez lui, il glisse dans le conspirationnisme» (Le Figaro). Dans la foulée des attentats de 2001, il faut dire que le conspirationnisme se retrouvait partout en Occident! Plus les spectacles de Dieudonné seront dénoncés ou interdits, plus l'idée conspirationniste fera son chemin. La vulgarité y ajoutant le piment de la révolte. Mis en candidature en 2009, il lâche : «L'idée de glisser ma petite quenelle dans le fond du fion du sionisme est un projet qui me reste très cher». Pas besoin des leçons du docteur Freud pour comprendre ce que cela veut dire. Et, de fait, son épouse s'empressera de déposer comme marque (trade mark) l'invention de la quenelle. Depuis, monsieur se défoule et madame encaisse.
Les ennemis de Dieudonné colligent toutes
les images qui circulent sur les média sociaux illustrant les swings de la
quenelle. Au départ, on trouve ça odieux, puis puérile. Les jeunes des
banlieues s’en donnent à cœur joie vilipendant l’ennemi sioniste pour les torts
faits aux Palestiniens, et, pourquoi pas, à la terre entière? Bien que je doute
que tout cela marque un pli sur la différence pour les Palestiniens expulsés des territoires occupés et
ceux qui vivent dans la bande de Gaza ou autres territoires contrôlés par le
Hamas, ces jeunes musulmans de banlieue croient participer à la grande aventure
de la conquête de Jérusalem par l’Islam et l’expulsion définitive des Juifs de
Palestine. Ces jeunes gens sont plus pathétiques que vraiment hideux. Ce sont
encore des enfants et la facilité avec laquelle on les manipule – par qui? Les
intégristes musulmans? Des agents du Mossad? Des belettes du Front National? –
n’est pas très éloignée de la manière dont on recrute des enfants-soldats en
Afrique. Quand certains sont finalement armés et lancés contre un café juif ou
une synagogue ou pire, une école; généralement, ça fait des dégâts terribles.
Pour ceux qui prennent la quenelle comme une mode transitoire et sans gravité,
il faudrait y penser.
Ensuite, il y a ces Français de la
petite-bourgeoisie toujours bien-pensante, c’est-à-dire poujadiste, même si
elle ne se souvient plus exactement qui était Pierre Poujade. Le syndrome de
Vichy a caché bien d’autres petites bavures de la droite petite-bourgeoise en
France depuis un demi-siècle. Vichy a bon dos d’encaisser toutes ces racailles
relevant de générations successives et qui ont réussi à miner la gauche pour la
remplacer par un socialisme de riches d’hommes d’affaires aussi corrompus que
pervers. Que l’on pense : sans le scandale de New York, aujourd’hui,
ce serait la crapule à D.S.K. qui serait Président de la République! Après
Félix Faure, il aurait probablement été le second Président de la République a voir son âme s'envoler dans les bras d’une «connaissance». Mais c’est l’insipide Hollande qui a tiré le
bon jeton à la loterie du pouvoir bourgeois. Et son ministre de l’Intérieur,
Manuel Valls, montre l’incurie de ce gouvernement à résoudre la question de la
quenelle en l’alimentant de l’interdit de spectacle de Dieudonné.
Inutile de souligner que ce n’est pas l’humoriste ici qui va frapper «le Mur».
Car tout de suite, les détracteurs de la
censure et les défenseurs du droit à la liberté d’expression se rejoignent,
droite et gauche confondus, sur le même côté de la barricade contre le gouvernement. Que signifie la
décision de Valls? Ce qu’inconsciemment elle nous dit est assez simple. Elle
dit que les Français sont trop cons pour distinguer un show d’humour ennuyeux
et le boycotter plutôt que de s’y rendre en groupes et se taper sur les cuisses en prenant le bon vieux Youpin comme tête de turc. Mais qui a voulu que les Français deviennent un
tel troupeau d’imbéciles? Les mêmes sans doute qui, en Italie, ont versé une
larme quand ils ont vu ces braves Italiens sympathiser avec il Cavalieri lorsqu’il a reçu un modèle réduit d’église
sur la tronche. Ces mêmes qui ont transformé un fasciste actif comme Brevik en
malade mental après la tuerie d’UtØya pour lui éviter un procès politique. Les
mêmes qui rassemblent des foules de Britanniques célébrer la naissance de Baby
Georgie. Les mêmes qui chaque année se rassemblent sur la Place des Spectacles
de Montréal participer aux jokes épaisses
du Festival Juste pour Rire
qui a enrichi ce pelotteur
de petites boniches (comme D.S.K.) qu'est Gilbert Rozon. C’est-à-dire, toutes ces
bonnes bourgeoisies nationales qui pour mieux contrôler le marché et la société
ont besoin, pour que la démocratie ne leur nuise pas, d’aliéner, dès la
garderie, les Français à des objets transitionnels dont le spectacle est devenu
la marotte symbolique. Être «dans» le spectacle, perdu parmi une foule d’anonymes semblables à soi
et écouter «le leader» nous raconter de bonnes plaisanteries qui frôlent la
vulgarité et l’outrageous,
voilà, depuis les grands rassemblements religieux, comment on soumet un peuple
libre, car un peuple soumis est un peuple béni …par sa
bourgeoisie. Si l’on dénonçait la pédophilie de conscience avec la même fureur
que la pédophilie des corps, les règlements de comptes seraient inouïs.
Et c’est donc en toute bonne conscience que
l’on se rend au show de
Dieudonné – comme le prénom du Roi-Soleil -, écouter les plaisanteries grasses
qui transformeront un spectacle haineux selon M. Valls, en rassemblement
politique! Voilà le gouvernement qui confirme les attentes des Soral, Dieudonné
et autres de l’extrême-droite en dénonçant, en persécutant la liberté d’expression
de ceux qui aimeraient bien la couper aux gens qui ne partagent pas leurs
fixations mentales. On ne saurait faire meilleure propagande à la victimisation
des Juifs que de voir Dieudonné défier la mesure Valls. Tel-Aviv doit regarder
ça en se tenant les côtes. Une fois de plus, les Français vont faire des fous
d’eux-mêmes. «La droite la plus bête au monde», disait Léon Daudet au début du
XXe siècle. S’il revenait, il verrait qu’elle n’a pas changée. Comme les
corruptions et les lâchetés de la IIIe République ont fait le nid de Vichy,
voici les socialistes de Hollande s’apprêter à faire le nid d’un futur Sarkozy
en se ridiculisant dans le débat public. Plutôt que des réformes sociales qui
participeraient à une meilleure intégration des jeunes des banlieues dans la
société – réformes qui coûteraient trop chers aux bourgeois français -, mieux
vaut sortir le pantin antisémite et faire encore une fois du Juif le pushing
bag de l’extrême-droite.
Une fois que tout sera bien en place, un second Vel d’Hiv pourrait accueillir
aussi bien M. Dieudonné, sa femme et leurs 9 enfants que les Juifs dont il se
sera bien payé la tête, avant d’être réexpédiés d’où sont venus ses
ancêtres : dans l’ancienne colonie du Cameroun, colonie allemande héritée
par la France au Traité de Versailles en 1919.
Le viol des consciences se paie cher et
l’affaire de la quenelle en est le prix. Si les farces de Dieudonné troublent aujourd’hui
le confort des petites gens, c’est que les bourgeoisies nationales ne veulent
pas d’une participation populaire aux affaires de l’État. Pour elles, il est
important de maintenir le niveau de dépendance des foules contre la liberté de l’esprit afin
de pouvoir la dominer, la divertir continuellement pour l’empêcher de penser ou
de se préoccuper; l’amuser avec des spectacles où chacun, réduit dans son isolisme, se croit participer à une rencontre
collective fraternelle. Le niveau d’instruction doit toujours être révisé à la
baisse, car moins on en sait, mieux c’est. Le niveau d’éducation atteint le
degré zéro dans son maternage distribué tout azimut, ce qui permet une
recrudescence de la brutalisation
de l’Entre-deux-Guerres. Non pas encore celle, à l’exemple des ligues
fascistes, bandes organisées et armées prêtes à intimider aussi bien le Juif
que le Musulman, le petit boutiquier que les immigrants; non, mais une violence qui
efface la mémoire, sérialise les stéréotypes, partage selon le diptyque
manichéen non plus en bons et méchants, en purs et impurs, mais ceux qui
sont avec nous et ceux qui sont contre nous, sans trop savoir précisément qui
est ce «nous» dépouillé de toute idéologie structurée sinon des sempiternels
ressentiments de perdants. Jamais n’aura-t-on vu autant d’imbécillités se
répandre dans l’arène publique. Des pantins comme Soral servir d’intelligence
alors qu’il est lui-même
une insulte à la vaillance et à la noblesse de ce qu’il y a de meilleur dans la
culture française. Des orateurs troublions comme Dieudonné qui mangent à toutes
les gamelles pour passer ses frustrations de bâtard entre ses racines de vieille noblesse
bretonne (car c’est ainsi que le personnage de Jean Gabin, dans La Grande
Illusion de Renoir, se
moque du Juif) et ses racines tribales camerounaises. Peut-être aimerait-il avoir
de lointaines racines juives, à l’exemple des Rothschild, pour donner une «leçon»
aux goys sur ce qu’il en coûte d’avoir humilié tant de peuples par le pouvoir
militaire et colonial? Malheu-reusement, l’histoire ne se réécrit pas et les
morts injustes ne se rachètent jamais. Aussi, insulter la mémoire des victimes de
la Shoah est une façon de se venger par procuration : «Vous nous avez
oubliés, nous, les Africains victimes de la traite pendant des siècles!» Nous
en sommes-là : la surenchère des souffrances victimaires de masse, des injustices
du passé, comme un rachat insolvable, car les six millions de Juifs tués par
les S.S., avec la complicité souvent des autorités locales, partout en Europe
et surtout en France, ne rachèteront les millions de Noirs déportés dans des
conditions inhumaines dans les colonies françaises ou anglaises. Ce Dieudonné
rappelle-t-il que les modes d’extermination nazies (camps de concentration,
tortures, mises à mort) ont été expérimentés par les Allemands lorsqu’ils
possédaient le protectorat du Sud-Ouest africain et qu’un certain général
Lothar von Trotha extermina la tribu des Hereroes avec autant de sang froid et
d’aplomb qu’un Custer ou un Sheridan à qui on doit la célèbre boutade qu’«un
bon indien est un indien mort»? La mémoire sélective de Dieudonné – comme celle
de Soral – n’est pas due à la légèreté d’esprit des individus, mais à leur
publicité personnelle, à leur vanité au dépend de l’animosité politique doublée
des inquiétudes économiques. Ce qui distingue ces histrions du modèle qu'est Hitler, c'est leur absence d'hystérie. Et peut-être est-ce là une chance pour nous tous.
Comme tous les saluts fascistes, la
quenelle est un geste mécanique. Il s’agit de tendre son bras vers le bas et de
poser simultanément la paume de son autre main sur l’épaule. Geste attribué à
l’imagination de Dieudonné dans un spectacle au début du siècle, il aurait
voulu être une variante de bras d’honneur «comme ceux d’en haut». Ce n’est que
progressivement, avec la radicalisation des spectacles de Dieudonné qu’une
référence au salut hitlérien a été apportée. En 2009, le geste était devenu
strictement politique lorsque Dieudonné s’est présenté aux élections européennes sous l’étiquette du parti antisioniste de l’Île-de-France (Paris)
Sur ses affiches, il se montrait avec son döppelganger, Alain Soral, en train d’effectuer le geste
de la quenelle. Le mot d’ordre lancé depuis par ces «sœurs Papin de
l’antisémitisme», est de se faire photographier exécutant la fameuse quenelle
dans des lieux insolites. Soral l’a fait au monument des morts de la Shoah à Berlin.
D’autres à Auschwitz même. Tout devient prétexte à faire ce geste épileptique
et les rictus qui vont avec : mariages, cérémonies publiques, devant une
synagogue où un lieu où un crime antisémite a été commis. C’est la tarte à la
crème du XXIe siècle. Ceux qui font les meilleurs coups – artistes, sportifs,
saltimbanques – peuvent se voir gratifier annuellement d’une «quenelle d’or»
pour l’ensemble de leur «œuvre». Enfin, dans notre société marquée par la
tyrannie de l’humour, on découpe au photoshop la tête du quenelliste pour y
substituer un ananas, en référence à la condamnation de Dieudonné pour une
chanson vulgaire – Shoahnanas –
qui appuie le discours négationniste de la vedette. Ce Dieudonné qui, comme
bien des Juifs qui se sentent exclus de la loi des goys, ne paie pas les
amendes auxquelles il a été condamné et que l’État hésite à aller saisir par le
huissier. À la rigueur, la puérilité de tout ça devrait faire hausser les
épaules, mais lorsqu’on s’y arrête le temps de mesurer les significations et
les moralisations de cet imaginaire vide, on ne peut que rester soupçonneux.
Reconnaissons sans gêne qu’Israël est le
plus sale petit État qui existe. Un État-voyou comme l’entendait George W. Bush,
un punk State. Comme le
phénix, il est né des ruines en flammes du Troisième Reich, dont il est l’enfant
naturel. C’est le dernier résidu des nationalismes du XIXe siècle. Sa raison d’être
n’a jamais été démontrée historiquement. Défi lancé par un intellectuel
juif autrichien, Theodor Herzl au moment où l’assimilation des Juifs en Europe
allait bon train, le mouvement sioniste s’est appuyé sur la richesse des
fortunes juives occidentales et la masse de Juifs dépossédés des shtetls d’Europe de l’Est, victimes des pogromes de la Russie
tsariste. Ayant immigré dans les territoires allemands et français au début du
XXe siècle et après la Grande Guerre, ces petites gens, qui ont inspiré les
tableaux ludiques de Chagall de même que le truculent Violon sur le toit, ont vécu les persécutions nazies et de la
Milice vichyssoise. Des fumées dégagées par les cheminées des crématorium d’Auschwitz,
l’État en devenir de Palestine, attendant que l’Angleterre tienne sa promesse
de la Déclaration Balfour, s’organisait. Entièrement orienté vers l’avenir, souhaitant
modeler un État occidental en terre d’Orient, ces premiers sionistes ne crurent
pas les évadés d’Allemagne qui racontaient ce qu’ils y avaient vu, les surnommant
les bouffons, les clowns. Quand la sombre vérité s’est imposée en 1945, le
dynamisme d’un Ben Gourion a suffi pour entraîner nombre de rescapés et de
financiers, pour la plupart américains, à se lancer dans le sillon de l’Exodus.
L’État qui est né en 1948
partageait des traits troublants avec le IIIe Reich, mais personne ne voulut le
voir par honte ou par culpabilité. Il est vrai qu’on était en pleine Guerre
Froide et que l’État d’Israël pouvait servir de tête de pont au
Moyen-Orient menacé de tomber sous la coupe soviétique.
La proximité, sinon la parenté, de l’État
hitlérien et de l’État sioniste saute aux yeux. D’abord, les deux États sont
nés d’un esprit de vengeance. Le premier contre la défaite de 1918 et le
honteux traité de Versailles, le second des pogromes à répétition en Europe de
l’est et dans le IIIe Reich. Ils ont donc été tous deux animés par un même
esprit négatif de vengeance et de ressentiments à assouvir, le premier contre
ses populations marginalisées (politiques, raciales, homosexuelles, minorités
religieuses), le second contre les Palestiniens et les Arabes qu’ils avaient
expulsés de Jordanie. L’État hitlérien est un État totalitaire, au mieux,
absolutiste. L’État juif est un État théocratique. Le premier était le messie
du pangermanisme outragé, le second est l’État-messie attendue depuis la chute
de la royauté davidienne. Le Reich avait été récupérer le symbole solaire indo-européen
(préalablement inversé) de la svastiska, le second l’étoile de David. La
propagande du premier a été de défier la Société des Nations, le second méprise
les résolutions de l’Organisation des Nations-Unies. Les deux sont un mélange d’archaïsme
(au niveau des mœurs) et de futurisme (au niveau de la technologie, de la
guerre, de l’armement). Les deux sont des États paranoïdes vivant dans la
psychose de l’ennemi qui, à force d’être appelé, finit toujours par se
présenter. Et l’État juif a été le meilleur élève des leçons à tirer de la
défaite du Troisième Reich. Celui-ci, en effet, n’avait pas, avant guerre, un
système d’espionnage bien organisé, seulement des équipes de prosélytes qui allaient
cueillir des fonds et des appuis dans les autres pays : en France, en Angleterre,
aux États-Unis, au Canada. L’État d’Israël s’est doté du Mossad. Cette branche
armée du terrorisme israélien agit partout dans le monde là où les intérêts d’Israël
peuvent se sentir menacés. Machiavélique à l’excès, il peut organiser des
attentats terroristes contre ses propres ressortissants seulement pour créer un
état de panique parmi les communautés juives des pays occidentaux et forcer les
autres États à lui garantir une «amitié servile» à laquelle les gouvernements
se plient volontairement. Le syndrome de la culpabilité occidentale face à l’extermination
nazie des Juifs d’Europe tend à se dissiper toutefois avec le temps. Israël n’impressionne
plus au début du XXIe siècle comme il impressionnait vingt ans plus tôt. L’Occident
n’en a plus autant besoin contre les menaces du communisme soviétique et si ce
n’était des attentats talibans et la recrudescence de l’islamisme (et de l’islamophobie),
l’État d’Israël aurait perdu sa raison d’être devant l’Occident. Par le fait
même, des campagnes comme celles des soraliens et de Dieudonné sont une manne
dans le désert. Leur antisémitisme sert les intérêts de l’État sioniste dans la
mesure où elle entretient ce capital de sympathie sur lequel il vit depuis plus d’un
demi-siècle : les six millions de morts de la Shoah. Plus les quenellistes
vont se ridiculiser devant les symboles judaïques, plus ils vont entretenir la
paranoïa parmi les Juifs et ressourcer la culpabilité occidentale en déclin.
Voilà pourquoi ce qui ressort en premier
lieu, c’est le manque total d’intelligence de l’entreprise antisioniste. Le
discours hitlérien était un discours riche de sens. Il faisait référence,
pêle-mêle sans doute, aux archaïsmes les plus éculés et aux futurismes les plus
fantastiques du millénaire que durerait le IIIe Reich. Ses folies antisémites
furent au départ peu sérieuses, une obsession compulsive issue de l’enfance de
Hitler passée en Autriche. Ce n’est qu’au fur et à mesure que la confrontation s’est
imposée soit avec l’Europe occidentale, soit avec les bolcheviques de Russie,
que l’antisémitisme se diffusa non seulement en Allemagne et en Europe de
l’Est, mais s’associa à la vieille culture antisémite française déjà établie
dès le coup manqué du général Boulanger et propulsée par l’Affaire Dreyfus. Les
ligues fascistes furent à un doigt de renverser la République pourrie par les
scandales en 1934, puis la prise du pouvoir par le Front Populaire avec le «Juif»
Léon Blum attisa la fureur de la droite politique française. La botte donnée par
l’armée allemande à l’armée française en 1940 fit le reste. En entraînant le
renversement de la République et l’instauration d’un gouvernement «associé» à
Vichy, ce dernier se trouva muni de corps d’élite du genre de la Milice,
dirigée par Joseph Darnand, corps supplétif à la Gestapo et aux S.S., ce même Darnand,
fusillé dans la suite de l’Épuration, voit aujourd’hui sa tombe fleurir par ces
mêmes gens qui font des quenelles dans le métro. Comme le chien retourne à son
vomi, l’extrême-droite française retourne à ses héros déchus. Modèles de
virilité, d’ordre, de fierté bourgeoise, ces idoles qui trouvaient toujours un
Brasillach, un Rebatet, un Céline ou autre Drieu La Rochelle pour servir de références
intellectuelles pour lancer des appels aux meurtres haineux qui justifiaient
leurs assassinats, aujourd’hui elle va chercher le même appui «littéraire» chez un
ancien boxeur qui joue au lettré et par un mulâtre qui fait des shows entourés
de disciples sortis tout droit des sectes ésotériques.
Avec les réseaux sociaux, cette peste se
diffuse partout dans le monde francophone et même à l’extérieur. Ici même, au
Québec, de jeunes écervelés se font des quenelles d’écoliers mal mouchés. Que
comprennent-ils dans toutes ces histoires d’antijudaïsme, d’antisémitisme et
d’antisionisme? Comment font-ils pour suivre ce gogo qui a l’art de sauter sur
le plateau de l’antisionisme lorsqu’on l’accuse d’antisémitisme, et de revenir
sur celui de l’antisémitisme quand ses disciples l’interrogent sur son négationnisme? Ce n’est pas très courageux et si Brasillach et Céline se
sont montrés ignobles, ils ont été courageux dans leur franchise jusqu’à
affronter le peloton d’exécution ou le bannissement. Ce n’étaient pas des
anguilles sous roches. Au Québec, la quenelle a trouvé preneur parmi certains carrés rouges guidés par des «survivalistes» hôte de l'ineffable Soral.
Ce qui est le plus écœurant dans tout cela,
c’est le manque complet d’humanité, de compassion, de respect de la dignité
humaine que ces gogos manifestent lorsqu’ils se font photographier par leurs
jouets numérisés, faisant la quenelle devant un vieux wagon qui servait à
transporter les Juifs entassés jusqu’à mourir asphyxiés. Ou encore sur les
rails mêmes qui conduisent à Auschwitz où un médecin nota jadis que c’était là l’anus
du monde – Anus mundi –
en référence à l’Axis Mundi que
l’on retrouve dans toutes les religions et les représentations du monde. Et que
dire de ces jeunes quenelleux devant un panneau présentant la petite Anne Frank
qui resta, avec les membres de sa famille, cachée dans un réduit de sa maison
d’Amsterdam pour échapper aux occupants nazis et qui fut saisie par les S.S.
seulement quelques semaines avant la Libération, suffisamment de temps pour
aller mourir à Bergen-Belsen? Qu’on s’imagine ces jeunes cons se faire agripper
par le chignon et conduire à un poste de police. On les entendrait pleurnicher
qu’on ne respecte pas leurs droits individuels garantis par la Déclaration des
Droits et Liberté garantie par la Constitution de la République. Mais
valent-ils réellement plus que cette fillette? Sûrement pas. Voilà les résidus
foireux des inepties de Dieudonné et de Soral.
Car si Dieudonné veut faire rire et
réfléchir sur l’action nocive d’Israël dans le monde, Soral, cet ancien boxeur,
aspire à être le Charles Maurras de la nouvelle extrême-droite. C’est
prétentieux et vite dit, mais surtout c’est faire insulte à l’intelligence de
Maurras. Jamais Maurras ne se serait abaissé à faire volontairement des fautes d'orthographes dans les panneaux de l'Action Française! Ce s.d.f. de la pensée politique, sans autre talent que la rhétorique
et les effets du maraudeur, a tout pour entraîner des esprits ignares et
dogmatisés dans des rites symboliques dont la quenelle n’est que la plus insignifiante. Associés au Front National, Soral et Dieudonné invitent le vieux
Le Pen à faire de la quenelle. Le gâtisme ouvrant sur des comportements
libidineux, comment aurait-il pu refuser? Dans sa campagne de 2009, Dieudonné publie son affiche propagandiste, avec l'indispensable présence de Soral, qui porte le mot d’ordre totalement absurde :
«Pour une Europe libérée de la censure du communautarisme des spéculateurs et
de l’OTAN». Politiquement, ça n’a aucun sens. Mais, bien sûr, les Juifs sont en
dessous de tout ça! Il n'y manque que les Francs-Maçons et la série serait complète! Campagne de pure démagogie, comme toutes celles qui marquent l'achèvement de la démocratie, elle n'est qu'un symptôme de plus de la débilité de la démocratie libérale occidentale. N'importe quel gouailleur peut se forger un slogan, l'articuler sur des sophismes et lever le poing - ou descendre la quenelle - pour se rallier des égarés de la liberté. Soral et Dieudonné finissent d'épuiser la pensée et la rhétorique de l'histoire des droites en France, tout ce qui leur reste, c'est l'ignominie et le fangeux.
Côté ignominie, nous avons cette mise en scène grotesque où l’on voit une poupée
à l'effigie d'Anne Frank avec un quenelliste à ses côtés : c’est à se demander en quoi
Anne Frank était mêlée au capitalisme ou au communisme? Dirigeait-elle un
syndicat de poupées rouges? Était-elle à la tête d’une entreprise
multinationale dont le but était d’appauvrir les Palestiniens en leur
siphonnant leur huile d’olive? Si le ridicule tuait encore, MM Soral et
Dieudonné seraient déjà tombés au champ d’honneur!
Côté fangeux, comme dans le Brest du roman de Genet, la
quenelle est née dans les immondices, et pour croître elle se nourrit
essentiellement de deux choses – d’air et d’eau? – que non! La quenelle n’est
point une plante organique. Elle est miasme de décom-position putride de vieilles pensées mortes. Elle se
nourrit d’un financement interlope que les pratiquants de la quenelle, s’ils
étaient sérieux et s’y connaissaient en politique des complots, interrogeraient
la provenance. D’où vient l’argent, nerf moteur de la guerre? Pour le moment à
qui profitent tous ces niasages? À la cause palestinienne? Non. À la cause des beurs de banlieues? Sûrement pas. À la lutte de libération de la censure, du
communautarisme et de l’OTAN? Voyons donc, un peu de sérieux. Répétons-le, les
organismes pro-sionistes seuls sont en mesure de bénéficier de la sympathie de
ceux qui ont encore des remords face aux anciennes lâchetés ou qui vivent de
«l’industrie de l’Holocauste» et dont les intérêts sont plus machiavéliques qu’honnêtes.
Quand verra-t-on exposer les comptes financiers de Soral, Dieudonné et autres
hauts marionnettistes de cette campagne? Pourquoi certains espions juifs du
Mossad, puisqu’il m’est permis également de jouer au paranoïaque, ne
seraient-ils pas le bras financiers de la quenelle? Après tout, des
financiers juifs, tel Max Warburg, pensaient acheter la paix avec Hitler ou avec Vichy en
finançant leurs propagandes antisémites! La chose ne serait donc pas aussi absurde,
voire exceptionnelle qu’elle en l’air à première vue.
À un pas d’inviter au terrorisme, les
quenellistes ouvrent la porte toute grande au (contre-)terrorisme d’État qui
bénéficie de ce type de campagne. Car si les Français ne prennent pas garde,
ils finiront par se retrouver sous un second gouvernement vichyste sans
l’excuse cette fois de l’occupation allemande. C’est-à-dire une terreur
encore plus grande que celle qui régnait durant la guerre d’Algérie lorsque les
bombes de l’O.A.S. explosaient à Paris et menaçaient de créer une nouvelle
guerre civile. Et nous connaissons tous le parti politique qui serait prêt à
assumer l’ignominie d’une telle résurrection.
Nous savons que la bourgeoisie française
est constituée de salauds de la pire espèce. Cette classe, qui a corrompu tous les
régimes successifs depuis deux siècles, n’est pas qu’un produit des romans de
Balzac ou de Zola. Comme Louis XVIII, ils n’apprennent jamais rien et
n’oublient jamais que leurs intérêts prédominent sur toutes choses nobles et
éthiques. Voilà ceux que servent les Soral et les Dieudonné. Espérons seulement
que, comme pour le poujadisme des années 50, ce mouvement s’essoufflera avant
d’empester le reste du monde. Et si les Français veulent continuer à décliner
comme des dépendants de troisième catégorie, libre à eux. On ne peut sauver une
culture contre sa propre défécation, si grand qu’eût été son passé⌛
Montréal
7 janvier 2014
Je n'ai pas de boule de cristal, mais j'ai un écran à cristaux liquides. Je vois....je vois.... je beaucoup de haine dans votre discours Jean-Paul. Tout cette haine serait-elle signe précurseur? Le «manque de respect» des «quenelliers» (la quenelle étant un geste qui s'est fait embusquer par les médias, qui l'ont rendu trop populaire et ont enlevé son sens, telle était la raison de cette campagne médiatique: enlever à Dieudo tout son sens) face aux «reliques» de la «Shoah», est dû au fait qu'ils ne croient probablement pas à ces histoires (pourquoi se rendraient-ils dans ce lieu de Pologne au lieu de le faire n'importe-où, s'ils ne connaissaient pas les opinions de Dieudo sur le sujet (qui n'en a jamais parlé explicitement)?). Toutes vos insultes envers eux pour leur «manque de respect» (qui vient du fait qu'ils ne le percoivent pas comme un manque de respect) ne servent pas à grand-chose, sinon qu'à attiser la haine (la méchante haine, comme celle dont Das Deutsche Afrikan Roi-Soleil se voit méchamment commettre avec ses méchancetés de méchant). Mais bien sûr que le FN va faire un nouveau Vel d'Hiv! À 100% ces méchants (oh oui ils sont très très méchants, la preuve il y avait un temps où Le Pen avait un cache-oeil, de même qu'il a participé à la guerre d'Indochine, ce qui fait nécessairement de lui un très méchant fasciste nostalgique du temps colonial) vont commettre des horreurs (tout comme les méchants de dessins animés font des choses méchantes simplement parce qu'ils sont méchants).
RépondreSupprimerJe trouve votre commentaire très éloquent et par le fait même je le reçois avec gratitude, car non seulement il confirme que si j'écris avec de la haine dans la plume, on me répond avec encore plus de haine maquillée en contre-emploi pour vous présenter comme la faux du temps entre le vrai et le mensonge, ce qui est propre à votre école. Aussi n'ai-je point besoin de boule de cristal pour m'apercevoir de votre hargne et de votre mépris qui n'ont d'égal que votre goût pour l'aliénation et le mensonge.
Supprimer*clap clap clap clap*. Qu'ai-je à répondre à cela? Exactement la même chose que vous venez d'écrire. Exactement. Ni un mot de plus ni de moins. (méchant méchant méchant).
Supprimerrarement vu autant de clichés et de raccourcis en un seul article. Vous confondez tout: les quenelles, le sionisme, le judaisme, le nazisme et j'en passe, c'est effrayant. Vous n'avez manifestement jamais regardé un spectacle de dieudonné, comme tout ceux qui en parlent, mais vous vous permettez tout de même d'en parler. Bref, sous le vernis de votre belle plume se cache le néant.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais lu autant de niaiseries en une seule pépite. Adepte de l'humour de fond de poubelles; immature qui se plaît à des signes de ralliement pour arriérés-mentaux; inepte à dire en quoi sionisme et judaïsme sont différents mais qui sait bien qu'on peut utiliser de façons perverses l'un pour l'autre. Malhonnêteté faite critique. Lorsque le néant s'exprime, il n'a plus qu'une pépite fétide par lequel exhaler «le silence des espaces infinis qui effraie».
Supprimerah parce que vous n'acceptez pas la critique non plus? Si révélateur...
SupprimerMais répondez tout de même à ma question, vous avez vu combien de spectacle de dieudonné?
La quenelle, signe de ralliement pour arriérés mentaux?? Ce sont les 18000 livres que vous avez en fond d'écran qui vous rendent si condescendant et méprisant???
http://www.dailymotion.com/video/x19et5v_la-quenelle-de-dieudonne-explication-pour-les-nuls_news
Pour quelqu’un envers qui vous avez une si grande admiration pourquoi ne mettez-vous jamais de majuscule à la première lettre de son nom? N’est-il qu’un objet transitionnel sur lequel vous passez vos angoisses personnelles, comme un bébé? Votre critique n’en est pas une. Elle est fondée sur le mépris de quelqu’un qui s’attaque à l’essentiel de votre mythologie simpliste et de votre gourou anachronique. C’est vous qui avez un trou sous la ligne de flottaison et essayé de vous maintenir à flots. Vous, combien de livres avez-vous lu pour vous penser suffisamment «critique» pour distinguer une arnaque médiatique de la somme des connaissances sur ces sujets galvaudés par des truffignons?
Supprimerjean paul ou la poule qui philosophe... Pas un mot sur la vidéo d'explication de la quenelle?
SupprimerPépite ou le troll qui empeste les articles de ceux dont il n'aurait pas été capable d'écrire. Et qui est en plus incapable de s'apercevoir que son film sur la Quenelle est une fabrication puérile d'images du passé auxquelles on essaie de nous faire voir des gestes qui n'y sont pas.
SupprimerBravo!... Un seul mot.
RépondreSupprimerEnfin une vraie analyse de ce que représentent Dieudonné et Soral...
Bravo, donc, et merci, je vis en France et je n'y ai ni lu ni entendu quoi que ce soit d'aussi pertinent et documenté.
Il semblerait que vous ne partagiez pas le commentaire de la pépite citée ci-dessus. Je suis heureux de savoir que malgré le silence des espaces infinis, il y a encore de l'écho d'intelligence et d'honnêteté. Merci sincèrement.
RépondreSupprimer"À un pas d’inviter au terrorisme, les quenellistes ouvrent la porte toute grande au (contre-)terrorisme d’État qui bénéficie de ce type de campagne"
RépondreSupprimerVous avez vraiment écrit ça? Sortez de votre bibliothèque, revenez dans la réalité, on est en train de vous perdre
C’est quoi cet appel délirant? L’usage de la censure par le ministre Valls, c’est un terrorisme d’État qui pourrait s’étendre à toutes les causes légitimes et sérieuses. Voilà ce que votre propagande basée sur des interprétations racoleuses entraîne. Vous êtes un danger publique et plutôt que de sortir de ma bibliothèque, je préfère, comme Montaigne, vous voir entrer en clinique…
SupprimerJe viens de tomber un peu par hasard sur votre article, très bien rédigé et étayé!
RépondreSupprimerJe vous envoie donc mes remerciements, car ça fait du bien de lire un avis argumenté plutôt que de simples affirmations
Continuez, on a besoin de gens comme vous!
Merci, c'est très gentil. Ça me change des disciples bornés et puériles qui essaient de me «convertir» à la Vérité en échangeant ma haine de la bêtise pour le confort de la conviction à des esprits vaniteux sinon pervers. La liberté d'expression ne doit pas être confondue avec les délires maniaco-dépressifs de groupes ventilés aux ressentiments. Il n'y a pas d'équivalence possible entre la formation à la pensée et les opinions improvisées selon les humeurs. Merci, encore.
RépondreSupprimerJe partage sur mon compte Facebook, en espérant que votre article soit diffusé au grand large!
RépondreSupprimerMerci pour votre investissement!
Merci beaucoup. En espérant que les gens liront les commentaires qui confirment ce qui est dit dans mon article. Mes dénonciateurs sont toujours mes meilleures preuves.
RépondreSupprimerLa vérité (j'ai volontairement écarté la majuscule) est toute en nuances et en complexités. C'est ce que semblent oublier vos détracteurs.
RépondreSupprimerMerci pour vos articles, j'aimerai trouver les mêmes chez moi (en France)
Et puisque vous appréciez qu'on vous fasse remarquer les (rares) incorrections orthographiques, je me permets de vous signaler que (contrairement à laïc/laïque), "publique" s'écrit ainsi ...au féminin mais "public" au masculin.
Bien à vous.
Merci de votre attention, elle me touche beaucoup et je corrige aussitôt.
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